Le réseau American Express se prépare à entrer dans le métavers. Mike Kondoudis, avocat spécialisé dans le dépôt de brevets, a déclaré sur Twitter que la firme américaine a déposé 7 demandes auprès du département du Commerce américain. En particulier, ces demandes ont trait à l’ouverture de services bancaires « virtuels », autrement dit dans le métavers.
Il ne se passe pas une semaine sans voir un acteur important se questionner ou entamer les démarches pour entrer dans le métavers. Dernier exemple en date avec le géant américain du paiement par carte, American Express.
AMEX prépare son entrée dans le métavers
L’annonce n’est pas encore officielle. En fait, l’information a filtré (comme souvent) par le biais d’un avocat spécialisé dans le dépôt de brevets. En l’occurrence, il s’agit de Mike Kondoudis. Il a rendu public sur Twitter le fait que l’entreprise American Express (AMEX) a déposé 7 demandes qui ne laissent peu de doute sur leur objectif. En effet, le contenu des demandes est au sujet des NFT, de l’ouverture de services cryptos mais surtout de la création de services bancaires « virtuels ». Autrement dit, il faut entendre par là de l’ouverture de services bancaires dans le métavers.
Dans le détail, la firme américaine a déposé des demandes concernant les noms et domaines suivants :
- American Express ;
- AMEX ;
- Centurion ;
- Shop Small ;
- Membership rewards (points fidélité) ;
« American Express surveille en permanence les technologies émergentes pour voir comment elles pourraient bénéficier à nos clients, et le métavers fait partie des espaces que nous suivons (…) Nous n’avons pas d’informations à partager pour le moment mais nous surveillons l’évolution de cet espace. » Porte parole d’American Express
Des acteurs institutionnels toujours plus nombreux dans le métavers
Le métavers attire toujours plus d’acteurs institutionnels. Ainsi, dernièrement on apprenait que la banque anglaise HSBC avait franchi le pas. Avant elle, une autre banque importante, JPMorgan avait acheté un comptoir dans le métavers. Encore plus fort, la bourse de New York a soumis des demandes de brevets pour des services de trading dans le métavers.
On pourrait citer également d’autres marques de renom qui ont montré un vif intérêt dans le métavers telles que l’Oréal, Disney, McDonald’s, Victoria Secret, etc. Enfin, le métavers touche également au domaine du sport. Un club comme Manchester City est ainsi en passe de construire son stade dans le métavers.
Le métavers est donc un univers encore vierge qui va permettre de nouveaux services et une nouvelle forme d’engagement des clients vis-à-vis des entreprises ou des supporters avec leur club. Au niveau technique, le métavers se déploie au travers de plateformes qui fonctionnent sur une technologie blockchain. Pour fonctionner, ces plateformes utilisent une cryptomonnaie. Pour le moment, deux cryptos dominent le marché du métavers : Decentraland (MANA) et The Sandbox (SAND). En termes de capitalisation, Decentraland est la 31ème crypto mondiale et The Sandbox la 37ème au moment de la rédaction de cet article.