Après ses critiques sur la consommation d’énergie du Bitcoin, Brad Garlinghouse de Ripple (XRP) clarifie sa position. Pas question en pleine remontée du XRP de suggérer une menace pour BTC et la crypto.
La question de la consommation d’énergie du Bitcoin suscite des réactions au sein même de la communauté crypto. Dans une interview parue une semaine plus tôt, le PDG de Ripple soulignait des failles dans le modèle du BTC.
Certes, Brad Garlinghouse qualifiait Bitcoin de « réserve de valeur exceptionnelle ». Sur le plan énergétique en revanche… « Ce n’est tout simplement pas idéal comme mécanisme de paiement [à cause] des coûts énergétiques du PoW [Proof-of-Work]. »
Bitcoin « condamné à échouer » ?
Et il n’était pas le seul dirigeant de Ripple, émetteur du XRP, à adresser des critiques au Bitcoin. D’après son CTO, David Schwartz, Bitcoin était « condamné à échouer dans sa mission la plus importante ».
C’est-à-dire ? Fournir « un système dans lequel les individus peuvent effectuer des transactions librement entre eux, sans l’intervention d’aucun intermédiaire », avançait-il. Ces différentes déclarations ne sont pas passées inaperçues.
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Le timing n’était sans doute pas idéal non plus. Bitcoin est un moteur incontournable du marché des cryptomonnaies, dont la capitalisation atteint désormais les 2 trillions de dollars. Et cette hausse bénéficie au XRP.
Le 6 avril, XRP avoisine les 0,90 dollar. Mais surtout, le jeton a retrouvé ses niveaux d’avant-crise, c’est-à-dire antérieur à la plainte de la SEC. Le 2 avril, la capitalisation de marché du XRP atteignait 27,9 milliards de dollars.
Garlinghouse se démarque de Bill Gates et Janet Yellen
Depuis le début de l’année 2021, le cours du XRP enregistre plus de 150% de hausse. Et cette augmentation s’est fortement accélérée ces derniers jours. Souligner les faiblesses ou les défauts du BTC pourrait nuire au marché et in fine au XRP.
Les critiques de Garlinghouse font en tout cas réagir sur les réseaux sociaux. Dans une série de tweets, le PDG de Ripple s’efforce donc d’adoucir son propos. Le dirigeant tient notamment à marquer sa différence.
L’argument environnemental est souvent invoqué pour réclamer l’interdiction du Bitcoin. « Tout d’abord, je ne dis absolument pas qu’il faut interdire les BTC ! Je dis que nous, collectivement, pouvons et devons comprendre l’empreinte carbone de PoW », écrit Garlinghouse.
« Nous avons les outils pour rendre la crypto 100% renouvelable ET atteindre son plein potentiel. Concentrons-nous sur les solutions pour changer l’opinion de Janet Yellen, Bill Gates, et d’innombrables autres personnes qui ont souligné les préoccupations concernant l’utilisation de l’énergie au lieu de m’accuser de FUD », poursuit-il.