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La National Australia Bank (NAB) lance son propre stablecoin “AUDN”

Alexandre Franc Rédacteur Author expertise
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La Banque Nationale Australienne devient la seconde banque de son pays à créer un stablecoin ! Celui-ci se nomme AUND et confirme un peu plus la volonté des États de sécuriser le marché des cryptos. Le jeton sera indexé sur le dollar australien.

La NAB devance ainsi de nombreux gouvernements et également l’Europe qui est encore en phase d’étude d’un euro numérique jusqu’à fin 2023. Alors, bonne ou mauvaise nouvelle ? Nous vous donnons toutes les informations à savoir à propos de cette initiative australienne.

AUDN : le stablecoin est prévu pour milieu 2023

stablecoin

Le rapport “Australian Financial Review” (AFR) prévoit que AUDN sera lancé d’ici à milieu 2023. Un planning plutôt serré surtout lorsque l’on regarde toutes les utilisations possibles de AUDN.

Le stablecoin aura pour principale mission de pouvoir permettre le règlement de transactions sur la blockchain Ethereum et Algorand, via des dollars australiens. AUDN pourra être utilisé pour échanger des crédits carbone, transférer de l’argent à l’étranger, etc. C’est ce qu’a déclaré Howard Silby, le Directeur de l’innovation de la NAB :

Nous pensons certainement que certaisn éléments de la technologie blockchain feront partie de l’avenir de la finance. Cela continue d’être la source de certains débats. Mais il est certain que, de notre point de vue, nous voyons que la blockchain a le potentiel de fournir des résultats financiers instantanés, transparents et inclusifs.

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Qu’est-ce qui différencie AUDN des autres stablecoins ?

Si les banques se mettent à créer de nouveaux stablecoins, ce n’est pas pour rien. La chute de TerraUSD aura révélé de grosses lacunes dans la manière dont les stablecoins sont gérés. Et c’est notamment le cas des stablecoins algorithmiques dont Terra faisait partie. Les stablecoins algorithmiques sont certes un petit bijou de technologies, mais faillibles.

CZ a d’ailleurs récemment annoncé que Binance prendrait en charge la future mise à jour de Terra Classic. Une nouvelle qui pourrait redonner un nouveau coup de boost à Terra Classic.

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Graphique montrant le crash de TerraUSD en 2022 – Source : CoinMarketCap

Ici, AUDN sera adossé au dollar australien et à hauteur d’un pour un. En d’autres termes, 1 AUDN vaudra 1 dollar australien. Le gros plus de ce stablecoin, c’est que les réserves de liquidités seront assurées par la Banque Nationale Australienne. Ainsi, la banque conservera autant de dollars australiens que de jetons AUDN en circulation pour assurer à tous les investisseurs qu’ils ne perdront pas leurs fonds.

Un gage de confiance certain qui devrait permettre d’aborder la question des stablecoins de manière plus sereine pour les États. Le TerraUSD avait pour gros défaut d’être sous collatéralisé et d’investir une partie de ses liquidités en Bitcoin.

Lors du bear market, les investisseurs se sont vu refuser le retrait de leurs fonds, ce qui a provoqué la chute de TerraUSD. Un risque qui ne sera pas possible avec AUDN.

L’investissement en crypto-monnaies est proposé par eToro (Europe) Ltd en tant que PSAN, enregistré auprès de l’AMF. Les crypto-monnaies sont très volatiles. Pas de protection des consommateurs.

AUDN n’est que le second stablecoin australien !

Eh oui, on peut dire que les banques australiennes sont relativement avant-gardistes par rapport au reste du monde. AUDN n’est que le second stablecoin à sortir en Australie. Il s’agit de la banque “Australia and New Zealand Banking Group” (ANZ) qui détient la palme de la première banque à avoir créé son stablecoin en Australie.

L’A$DC est, lui, déjà opérationnel sur le réseau Ethereum. Rien de nouveau sous le soleil, le stablecoin fait la même chose que ce que prévoit déjà la NAB. Un état de fait qui pourrait mettre les deux jetons en concurrence.

Les Big Four avaient prévu de faire un stablecoin en commun

Le terme “Big Four” correspond aux quatre banques australiennes principales dans le pays. Ces dernières avaient envisagé de créer un stablecoin australien main dans la main avant d’abandonner le projet.

Car en effet, chacune d’entre elle en était à des avancements différents avec une vision contrastée à propos du stablecoin. Les deux autres banques dans le coup étaient la banque Commonwealth bank of Australia et Westpac.

Mais elles ne sont pas les seules à avoir saisi l’intérêt de la technologie blockchain. La Reserve Bank of Australia travaille, elle aussi, sur un actif numérique. Mais celui-ci diffère par le fait qu’il sera géré par la banque centrale directement. Il se nomme eAUD et pourrait sérieusement faire de l’ombre à AUND.

Ce que l’Australie nous dit à propos de la technologie blockchain

Une chose est sûre, l’Australie nous démontre que la technologie blockchain devient de plus en plus un incontournable. Il est probable que beaucoup d’autres pays suivent le mouvement pour tenter de mettre la main sur le marché de la blockchain.

Les stablecoins ne sont d’ailleurs pas les seuls à faire l’objet de tentatives de prise de contrôle par les États. Les plateformes d’échange sont, elles aussi, visées par les différents gouvernements. Que ce soit au Canada, au Japon ou encore en Europe, ces dernières devront justifier d’une gestion impeccable de leurs fonds pour pouvoir exercer sur les différents marchés.

Une prise de contrôle que beaucoup ne voient pas d’un bon œil. L’année 2023 sera pour sûr une période charnière pour le monde crypto. L’ère de la crypto libre est en train de se finir, dénaturant ainsi l’idée originale de cette dernière. Quelque chose que les amoureux de l’idéologie crypto, combattent pour tenter de garder un marché en dehors de la main mise des gouvernements.

Pour autant, cette régulation peut sembler nécessaire pour que le marché parvienne à maturité et puisse atteindre de nouveaux records en capitalisation boursière.

Pour en savoir plus sur l’évolution des marchés, rendez-vous sur notre page qui répertorie l’évolution du cours des cryptos en temps réel.


Source : Miles Deutscher Twitter, CoinDesk.com, CoinMarketCap


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Alexandre Franc Rédacteur

Alexandre Franc Rédacteur

Avec une appétence forte pour l’économie et la finance, Alexandre s’est tout naturellement tourné vers une licence associée à ces disciplines, à l’Université Paris-Est Créteil. C’est véritablement en 3ᵉ année de licence qu’il se passionne pour le domaine des cryptomonnaies, en parallèle de sa spécialisation sur des thématiques de e-commerce, et plus particulièrement sur le référencement naturel.

À ce moment-là, Bitcoin commençait tout juste à se frayer un chemin auprès du grand public, et affichait alors au compteur, un prix modeste de 4 000 euros le BTC. Il ne lui en fallut pas plus pour se pencher davantage sur la question et s’aventurer dans le monde complexe (mais passionnant) de la blockchain. 

Il découvre ainsi, tout un monde, à mi-chemin entre le web, la finance, et les nouvelles technologies qui s’accorde à merveille avec sa quête universitaire et ses aspirations professionnelles. 

En 2019, pendant cette même année de licence, il investit ses premiers euros dans Bitcoin, et étudie cette thématique en profondeur, comme tout bon investisseur qui se respecte. Les années passent, et l’univers des cryptomonnaies continue de se développer. Alexandre décroche son Master en commerce électronique, classé dans le top 10 français, et mention bien à la clé s’il vous plaît !

Il se lance alors dans la rédaction de contenus web, et commence à se faire la main (surtout les doigts) sur des thématiques diverses. Pour autant, il se tourne rapidement vers des sujets qu’il affectionne, dont la rédaction de contenus sur l’économie et la finance, le SEO, les casinos en ligne, et pour finir… les cryptomonnaies. 

Vous vous en doutez, c’est véritablement dans cette 5ᵉ thématique que Alexandre s’est épanoui, tout en arborant un profil spécialisé dans le référencement naturel, acquis lors de ses nombreux stages en entreprise. 

Aujourd’hui, Alexandre continue d’affiner son expertise envers les cryptomonnaies et d’aiguiser ses connaissances financières, pour vous proposer un contenu à la fois synthétique et pertinent sur cet univers en constante expansion. 

Mais lorsque Alexandre ne se trouve pas devant son écran d’ordinateur à arpenter les dernières actualités croustillantes du moment et les graphiques en dents de scie de Trading View et CoinMarketCap, il aime découvrir de nouvelles contrées éloignées et y gravir quelques montagnes par la même occasion. Après tout, il est toujours indispensable de faire le vide de temps à autre, pour supporter le caractère impétueux du marché crypto ! 

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