Au Canada, le Gouvernement n'arrive pas à contrôler le Bitcoin
Le Bitcoin incarne une fois de plus l’outil miraculeux du peuple contre la centralisation. En effet, si le gouvernement peut demander le gel des comptes bancaires, Bitcoin Wallet rejette leur demande de gel. Les manifestants contre les restrictions liés au Covid-19 n’ont donc plus à craindre que le gouvernement les étouffe en s’en prenant à leur monnaie. Nous observons également un deuxième fait : les canadiens retirent de plus en plus leur argent des banques. Nous pouvons voir un des meilleurs “use-case” du bitcoin en pratique sous nos yeux. Analysons ensemble les conclusions à tirer de cet exercice grandeur nature.
- Le Bitcoin, plus safe qu’une banque
- Les institutions gouvernementale à la ramasse
- L’engouement populaire de la crypto-monnaie
La souveraineté par le Bitcoin
Afin d’étouffer les manifestants, Justin Trudeau, premier ministre canadien à évoquer le gel des comptes en banque des manifestants. Une décision vivement critiquée, dans un pays dit “démocratique”. Le premier ministre se base sur un texte nommé “Emergencies Act”.
En plus de cela, le gouvernement souhaite ajouter des personnes identifiées à un fichier. Une fois dessus, il leur serait interdit certains emplois, en plus d’être labellisé comme “terroristes”. Dans cette incroyable tempête de restrictions, un élément salvateur demeure. Nunchunk est un wallet Bitcoin. Il lui a été ordonné de distribuer des informations et de clôturer des comptes utilisateurs par le gouvernement Canadien. Nunchunk a fait savoir que cela était impossible, garantissant ainsi la sécurité de la crypto-monnaie de ses utilisateurs.
Nunchunk explique donc : “Nous ne collectons aucune information d’identification des utilisateurs au-delà des adresses électroniques. Nous ne détenons pas non plus de clés. Par conséquent, nous ne pouvons pas “geler” les actifs de nos utilisateurs. Nous ne pouvons pas les “empêcher” d’être déplacés. Nous n’avons pas connaissance de “l’existence, la nature, la valeur et la localisation” des biens de nos utilisateurs. C’est dans l’essence même du Bitcoin.”
Ce support est d’autant plus précieux qu’une campagne GoFundMe n’a pas donné suite au 9 millions levé sur sa plateforme. Des militants avaient alors créé une campagne afin de soutenir les manifestants routiers.
Les banques en difficulté ?
James Melville, un journaliste économique du royaume unis a observé un phénomène intéressant. Depuis l’annonce du possible gel bancaire des manifestants, les canadiens se ruent sur les distributeurs afin de faire sortir leur argent. James remarque que les banques canadiennes ont de plus en plus de problèmes. Dans un tweet, il montre que les problèmes de retrait ont été multipliés par 10. Pour RBC, la plus grosse banque canadienne, le facteur monte jusqu’à 3 000 !
Inutile de vous expliquer ce qu’il se passe quand une banque est à court d’argent. Tout ce climat d’hostilité envers les banques alimente une ferveur pour la cryptomonnaie. Les fameux “Truckers” sont maintenant alimentés en crypto, par des enveloppes contenant des instructions. On leur explique de ne pas passer par de gros exchange, et d’échanger seulement P2P (peer to peer). Ils peuvent ainsi cashout leur Bitcoin, et vivre normalement. Par la force des choses, toutes les classes socio-professionnelles au Canada se voient assignées une formation crypto monnaie.
BTC contre gouvernements
Le gouvernement Canadien ne possède plus aucun levier de contrôle. Le créateur de l’Ethereum, Vitalik Buterin, explique alors : ” Si le gouvernement n’est pas disposé à suivre les lois… [et] à donner aux gens une chance de se défendre… et qu’il veut juste parler aux banques et essentiellement couper les moyens de subsistance financiers des gens sans procédure régulière, c’est un exemple du genre de chose que la technologie décentralisée est là pour rendre plus difficile ”
Tout simplement, dans un monde toujours plus décentralisé, vouloir établir sa petite dictature avec l’aide des banques n’est plus possible.
Nous constatons une autre utilisation du Bitcoin. Il n’est pas seulement une monnaie pour lutter contre l’inflation de pays pauvres, comme au Salvador. Il est aussi un moyen de garantir sa souveraineté économique. Par sa nature purement algorithmique, et sans interférence humaine, il est l’arbitre absolu. Cette technologie permet des échanges entre individus d’une sécurité effroyable, avec une efficacité redoutable. Une fois de plus, les plus grosses institutions de pays développés se sont cassé les dents à vouloir le corrompre. Cela est peine perdue. Les canadiens garderont en tête les banques qui les auront affamés comme la crypto qui les aura nourries.
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