L’entreprise néerlandaise spécialisée dans le minage de crypto-monnaies, Bitfury, épaulée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ambitionne de compenser ses émissions de gaz à effet de serre au Kazakhstan.
Alors que l’extraction de crypto-monnaies, notamment de bitcoins, est souvent pointée du doigt pour son impact environnemental, le numéro 1 européen du secteur, Bitfury, souhaite compenser son empreinte carbone au Kazakhstan, un pays qui attire de nombreuses entreprises crypto-minières.
Le quotidien local AstanaTimes rapporte que Bitfury, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), signera fin janvier un accord avec le ministère de l’Écologie, de la Géologie et des Ressources naturelles du Kazakhstan pour créer des forêts dans la province de Pavlodar.
“Il s’agit de la première initiative de réduction de carbone avec un acteur privé pour le Kazakhstan et nous espérons qu’elle accélérera les efforts du pays,” a déclaré Yakup Beris, représentant du PNUD au Kazakhstan.
L’initiative tend ainsi à créer des forêts visant à compenser l’empreinte carbone de Bitfury dans l’immense pays d’Asie de l’Ouest. La compagnie envisage initialement de planter des arbres sur 20 hectares.
Bitfury consommera de l’électricité alimentée au charbon et l’empreinte carbone produite par les fournisseurs d’électricité sera compensée de 100 à 110%,” assure Meruyert Sarsembayeva, experte au BIOFIN.
Le projet fait partie de l’Initiative BIOFIN, lancé par le PNUD en 2016 et dont le but est de mobiliser des ressources financières pour la biodiversité et le développement durable.
Afin de respecter son engagement dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat, le Kazakhstan doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 15% avant 2030.