Pour lutter contre le piratage et protéger le copyright, le groupe de standardisation JPEG croit énormément au potentiel de la blockchain, combinée à d’autres méthodes comme la signature et le watermarking.
Les infractions au droit d’auteur sur les images sont monnaie courante à l’ère d’Internet. Mais la blockchain pourrait contribuer à améliorer le respect du copyright, ainsi qu’à lutter contre les fausses informations.
C’est du moins la position du JPEG, l’organisation à l’origine de la standardisation du format d’image éponyme. La The Joint Photographic Experts Group mène ainsi actuellement des ateliers de travail autour de la blockchain.
Un système au service des réseaux sociaux contre les fake news
Comme le rapporte Digital Trend, le groupe souhaite recueillir des avis sur la possibilité de créer une blockchain standard capable d’aider les individus à identifier rapidement une photo truquée, mais aussi de permettre aux photographes de lutter contre le vol de leurs images.
L’ambition du JPEG est donc de créer un système commun, un standard unique, exploitant le chiffrement, les signatures de hachage (hash), le filigrane (ou watermarking), voire une combinaison de ces techniques.
Les informations d’identification d’une image seraient ainsi inscrites dans ses métadonnées. Les instigateurs du projet considèrent même qu’un tel système pourrait bénéficier aux réseaux sociaux dans leur lutte contre les fake news.
Il ne s’agit toutefois à ce stade que de pistes de réflexion. Le groupe de travail mène actuellement des discussions en ce sens avec des acteurs de l’industrie. Il juge néanmoins déjà « grand » le potentiel de la technologie blockchain.
Outre l’identification des fausses actualités et la détection des infractions aux droits d’auteur, le JPEG suggère qu’un tel standard pourrait aussi présenter des avantages dans l’analyse des médias et ouvre des possibilités dans les secteurs de la vie privée et de la sécurité.