Le consortium blockchain TradeLens dédié au transport maritime compte désormais un nouveau membre. Le port de Salalah à Oman rejoint la blockchain lancée par IBM et Maersk dans le secteur du commerce international.
Les banques ne sont pas les seules à s’intéresser au potentiel de la blockchain dans le domaine du commerce international. Plusieurs acteurs mondiaux de la logistique ont ainsi constitué leurs propres consortiums blockchain.
C’est ainsi le cas de Maersk, qui s’est associé au géant technologique IBM, pour créer une plateforme blockchain au service de la supply chain : TradeLens. Cette blockchain privée, exploitée aujourd’hui par une centaine d’organisations, compte désormais un nouveau membre au Moyen-Orient.
TradeLens, partenaire potentiel du consortium bancaire we.trade
Dans le cadre de sa modernisation, qui passe notamment par la digitalisation de ses opérations, le port de Salalah à Oman annonce qu’il rejoint TradeLens. Selon les administrateurs du port, cette démarche lui permet, ainsi qu’à ses clients, un échange sécurisé et transparent des informations et une meilleure collaboration avec les intervenants de la chaîne logistique.
In fine, l’objectif du port de Salalah est d’accroître les flux de marchandises transitant par ses infrastructures via une amélioration de la chaîne d’approvisionnement. L’intégration de données avec un client important tel que le port de Salalah est une étape importante pour TradeLens et constitue un tremplin pour la collaboration, met par ailleurs en avant un cadre de Maersk.
TradeLens est aujourd’hui l’un des principaux consortiums blockchain opérationnels dans le secteur du trade finance, c’est-à-dire du commerce international. C’est aussi le cas, par exemple, de Marco Polo, komgo ou we.trade.
A l’occasion de la conférence Blockchain Paris en novembre 2019, Thierry Roehm, cadre de la Société Générale et de we.trade, évoquait d’ailleurs la possibilité pour la plateforme de s’interconnecter en 2020 avec TradeLens.
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