Face aux craintes de résurgence de la crise sanitaire, les bourses européennes ont plongé dès l’ouverture le vendredi 26 novembre. Depuis, c’est l’incertitude qui semble prédominer.
Après la découverte du nouveau variant sud-africain, les marchés ont paniqué. A l’ouverture vendredi matin, le CAC 40 perdait près de 300 points pour s’afficher à peine au dessus de la barre des 6 800 points. Aujourd’hui, les marchés semblent être dans une phase d’attentisme. Celle-ci est elle amenée à se prolonger ? Eléments de réponse.
Retour sur ce Vendredi Noir
En chute de près de 5 % à l’ouverture vendredi matin, le CAC 40 a vécu un “vendredi noir” dans la lignée des soldes du Black Friday. Mais l’indice français de référence n’a pas été le seul touché par les annonces sur le variant au nom de code quelque peu barbare : le B.1.1.529.
A l’ouverture, le DAX allemand perdait de son côté plus de 3,3 % tandis que le FTSE 100 abandonnait plus de 3,1 %. Des pertes qui ont été encore creusées par la séance du jour. Outre Atlantique, les indices Nasdaq et S&P 500 ont également connu une séance difficile ce vendredi 26 novembre.
Des vaccins moins efficaces contre ce nouveau variant ?
C’est en tout cas ce que redoute Stephane Bancel, le PDG de la firme Moderna. Selon lui le nouveau variant pourrait rendre les vaccins existants beaucoup moins efficaces. Nécessitant alors le déploiement d’une nouvelle logistique de vaccination à grande échelle. Le patron de Moderna a également fait savoir que son entreprise pourrait fournir entre 2 et 3 milliards de nouvelles doses de vaccin pour l’année 2022. Stéphane Bancel a par ailleurs fait savoir que son entreprise ne se focaliserait pas sur la production d’un vaccin spécifique au variant Omicron. Jugeant cette piste trop dangereuse, notamment en raison de la circulation toujours active d’autres souches du virus.
En France, le pouvoir exécutif a d’ores et déjà annoncé que le maintien du pass sanitaire serait conditionné à l’administration d’une troisième dose pour les personnes de plus de 18 ans. Si le retour d’un confinement est pour l’heure entièrement écarté, la situation sanitaire pourrait l’exiger dans les semaines ou les mois à venir. Une situation qui explique à elle seule les inquiétudes des marchés.
Quid de l’Analyse Technique ?
Les indicateurs techniques semblent toujours plaider pour une tendance baissière sur une période de court-terme. Ce matin, le RSI indiquait que le CAC 40 restait dans une zone de sur-vente en unité de temps H4.
Si l’on raisonne en terme de niveau de support, la zone des 6 670 points sera à surveiller avec attention. En raison de la cassure du niveau de retracement de Fibonacci à 61,8 %, ce seuil des 6 670 points fait actuellement figure d’obstacle à une continuité de la baisse, toujours sur le court terme. En début de matinée, l’indice a d’ailleurs flirté avec cette zone avant de repartir à la hausse. D’autres zones de support sont identifiées par l’analyse graphique. Au niveau des 6 610 points puis des 6 520 points. Le retour à un niveau supérieur à 6 750 points pourrait d’ailleurs invalider cette continuité de la tendance baissière. A l’heure ou nous écrivons ces lignes, le CAC 40 voit son niveau remonter à 6 755 points.
Les données macro à considérer
La publication des chiffres du PMI manufacturier chinois a probablement contribué à compenser la baisse. Des résultats plus optimistes que prévu et qui permettent au PMI chinois de s’afficher en hausse pour la première fois depuis août dernier.
La publication des chiffres du chômage en Allemagne explique aussi en partie la reprise visible cet après midi. Outre-rhin, le taux de chômage a encore reculé en novembre à 5,3 %. Signe d’une reprise de l’activité qui semble s’inscrire dans la durabilité. Enfin, la publication des données d’inflation de la zone euro a aussi joué sur l’indice français de référence. A 4,9 % sur un an, le taux d’inflation de la zone s’affiche à son plus haut niveau depuis près de 20 ans. Une hausse qui s’explique en grande partie par la hausse des prix de l’énergie (+27,4 % de hausse sur un an pour les chiffres de novembre 2021)
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