Carrefour poursuit ses développements autour de la blockchain et de la traçabilité des produits. 25 produits FQC sont tracés sur sa plateforme. Les informations du vin de Bordeaux 2019 bio Large Malartic sont désormais elles aussi accessibles aux consommateurs.
Carrefour poursuit son chemin dans l’univers de la blockchain. En termes d’usage de la technologie, l’enseigne se concentre ainsi sur la traçabilité de ses produits distributeur Filière Qualité Carrefour (FQC).
Les produits frais ne sont toutefois plus les seuls concernés. Le distributeur français signe ainsi les débuts du vin sur la blockchain. Seule une référence produit, de la marque Carrefour Bio, est concernée pour le moment.
Une blockchain vin prête à accueillir d’autres références
Comme pour les autres produits Carrefour déjà tracés sur sa blockchain privée, les consommateurs ont accès aux informations sur le parcours du vin Large Malartic Bio depuis un QR Code affiché sur la bouteille.
Pour ce projet, le distributeur s’est associé à des partenaires : Maison Johanès Boubée, la filiale vin du groupe, les Caves de Rauzan et Terre de Vignerons. Ces derniers fournissent donc des données relatives au vin, comme le lieu de récolte et le mode de production, pour permettre une traçabilité de la vigne jusqu’au rayon du supermarché.
La blockchain c’est une usine à produire de la confiance avec des informations non modifiables. L’agriculteur est, lui, partant dans la mesure où l’information qu’il délivre reste la sienne et que personne ne passe derrière lui pour la modifier,” explique un cadre de Carrefour sur la LaTribune.
Pour permettre la mise à disposition des informations, Carrefour a donc déployé une blockchain privée ou de consortium. Ainsi, seuls les acteurs directement concernés par le produit ont accès au système.
Une « usine à confiance » bénéfique aux ventes
Si un seul vin est aujourd’hui concerné, d’autres références de l’enseigne de distribution sont susceptibles de rejoindre la blockchain. C’est d’ailleurs la trajectoire suivie par Carrefour dans l’alimentaire.
Carrefour a mis en place un consortium avec les différents fournisseurs des filières FQC. Fin janvier, 25 produits FQC (le saumon étant le 25eme) étaient tracés sur sa plateforme blockchain développée en interne – et basée sur la technologie open source Hyperledger Fabric.
D’après le géant français de la grande distribution, la blockchain permet de rassurer les consommateurs. A l’automne dernier, après avoir vu les ventes de ses produits « sous blockchain » augmenter, Carrefour annonçait son ambition de la déployer à l’ensemble de ses filières qualités d’ici 2022.