Circle avait alerté le NYDFS de la mauvaise gestion du BUSD
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Circle avait alerté le NYDFS de la mauvaise gestion du BUSD

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Circle et Binance sont à la tête de deux des plus grands stablecoins au monde. Annoncé hier, l’arrêt du mint de nouveaux Binance USD (BUSD) par Paxos a mis un coup à Binance. Mais il y a déjà plusieurs mois, une société avait alerté le régulateur de la mauvaise gestion du BUSD. Ce « lanceur d’alerte » s’appelait… Circle.

Circle avait « balancé » son rival au NYDFS

Le 10 février, on apprenait que la société Paxos faisait l’objet d’une enquête du NYDFS, le Département des services financiers de New York. Le ton est monté d’un cran hier 13 février lorsque le NYDFS a ordonné à Paxos de cesser d’émettre le stablecoin de Binance, le BUSD. Si cette nouvelle est venue comme une surprise pour beaucoup, ce n’était pas le cas pour la société Circle. Rappelons que le stablecoin de Circle, l’USDC, est un rival direct du BUSD de Binance.

D’après les révélations de Bloomberg, Circle avait levé le drapeau rouge au sujet de Binance dès l’automne dernier. En effet, la société avait alerté le Département des services financiers de New York (NYDFS) de la « mauvaise gestion des réserves » de Binance pour ses propres tokens. Les données enregistrées sur la blockchain aurait permis à Circle de conclure que Binance ne disposait pas de suffisamment de réserves pour collatéraliser son stablecoin BUSD émis par Paxos.

Cette accusation semble désormais justifiée par les récentes actions du NYDFS à l’encontre de Paxos. Dans une déclaration du 13 février, un porte-parole du régulateur américain a révélé à Reuters que Paxos ne gérait pas le BUSD de façon « sûre et saine ». En particulier, Paxos est accusé de « viol[er] son obligation de procéder à des évaluations de risque périodiques et adaptées et à des mises à jour de la diligence raisonnable des clients de Binance et du BUSD émis par Paxos afin d’empêcher les mauvais acteurs d’utiliser la plateforme. ».

L’USDC de Circle et le BUSD de Binance font parti du trio des plus grands stablecoins au monde, derrière le Tether (USDT). A ce jour, l’USDC affiche une longueur d’avance sur son rival en terme de capitalisation. En effet, l’USDC pointe à la 5ème place du classement mondial avec 38 millions de capitalisation. Le BUSD, quant à lui, est 7ème avec 14 millions de capitalisation.

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La SEC aussi s’intéresse à Paxos

Malheureusement pour Paxos, le NYDFS n’est pas le seul régulateur qui se penche sur ses activités. La SEC, Securities and Exchange Commission, prévoit aussi d’ouvrir un procès contre Paxos. Pour quel motif ? La SEC affirme que le BUSD est un titre financier (« security ») non enregistré.

A la décharge de Paxos, la société n’est pas la seule à être inquiétée par la question du statut des cryptos. Depuis plus de deux ans, la SEC poursuit Ripple pour la même raison concernant son jeton XRP. L’exchange Kraken a également eu droit à une attention particulière de la SEC. En conséquence, la firme a dû fermer son service de staking pour ses clients américains.

Ces procès à répétition ne font que souligner le fait que le secteur crypto est jeune et a besoin d’un cadre réglementaire plus clair.


Source : Bloomberg


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Stéphanie Comitogianni Rédactrice

Stéphanie Comitogianni Rédactrice

Stéphanie a fait des études dans le domaine de la construction. Après avoir obtenu un DUT Génie Civil, elle a poursuivi son cursus avec un Master en Économie de la construction. Ce métier s’intéresse aux aspects économiques liés aux projets de construction, tout en s’appuyant sur une forte base de connaissances techniques.

Elle a exercé son métier d’économiste de la construction pendant 10 ans, travaillant pour différents bureaux d’études ainsi que dans la branche Immobilier d’EDF en France. En 2017, Stéphanie s’est expatriée pour la première fois. Elle a poursuivi sa carrière d’économiste au sein d’un bureau d’études à Bristol, au Royaume-Uni. Exercer ce métier technique dans une langue et un pays différents a été une expérience enrichissante et très stimulante sur les plans intellectuel et personnel.

En 2019, Stéphanie et son mari Kevin ont décidé de se réorienter vers le domaine de la rédaction web. Ils ont alors eu l’occasion de découvrir les cryptomonnaies lorsqu’ils ont reçu une mission portant sur le minage de Bitcoin. Totalement étrangers au secteur des cryptos, ils ont alors découvert l’univers passionnant de la blockchain. Ils ont alors décidé de poursuivre leur exploration et d’approfondir leurs connaissances, pour finalement en faire leur domaine de prédilection.

Aujourd’hui, Stéphanie aime écrire sur les différentes technologies et mécanismes utilisés par les blockchains et les cryptomonnaies. Fidèle à sa formation dans la construction, elle s’attache à décrypter les réalités techniques qui se cachent derrière les projets cryptos. Elle s’intéresse aussi particulièrement aux interfaces entre la crypto et la finance traditionnelle.

Désormais installée en Italie, elle profite pleinement de la liberté géographique offerte par son métier de rédactrice web. Plusieurs mois par an, Stéphanie et Kevin rédigent leurs articles aux quatre coins du monde en tant que digital nomads, par exemple en République Dominicaine ou à Chypre.

En dehors des voyages, elle aime passer du temps dans des travaux de rénovation et d’aménagement. La lecture est un autre de ses passe-temps préférés.

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