Le géant de l’industrie du tabac, Philip Morris, a récemment fait savoir qu’il comptait utiliser la blockchain, notamment pour suivre les timbres fiscaux adhésifs sur ses paquets de cigarettes.
Lors de l’événement London Blockchain Expo au Royaume-Uni, Nitin Manoharan, responsable de l’innovation chez Philip Morris, a déclaré que la multinationale travaillait actuellement sur plusieurs cas d’usage blockchain qui devraient être mis en place en 2020, rapporte Coindesk.
Le premier cas d’utilisation est dédié au suivi des timbres fiscaux (ou Cigarette tax stamp) apposés sur les paquets de cigarettes de la marque, un système visant à limiter la contrefaçon.
Manoharan a expliqué que ces petits bouts de papier coûtaient très chers (5,50 dollars par paquet), que les escrocs pouvaient les falsifier assez facilement et que cela coûtait plus de 100 millions de dollars chaque année à l’industrie du tabac et aux gouvernements.
Selon Manoharan, une économie de 20 millions de dollars pourrait être réalisée par Philip Morris grâce à l’utilisation de la blockchain.
“Nous voulons nous assurer que l’écosystème que nous avons mis en place est attrayant pour toutes les parties prenantes. Il doit y avoir une raison de participer […].” a expliqué Manoharan en indiquant que la firme souhaitait se tourner vers une solution de blockchain publique pour son premier projet de suivi de timbres.
D’après lui, une combinaison de la blockchain Ethereum et de la plateforme MultiChain pourrait être utilisée afin de créer ce nouveau réseau en accès libre.
” Pour ce cas d’usage particulier, c’est pour moi un cas d’utilisation de blockchain publique.” a-t-il conclu en ajoutant que Philip Morris s’entretenait aussi avec le consortium blockchain Hyperledger de la fondation Linux.
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