La République Centrafricaine est l’un des pays les plus enthousiastes concernant le développement des crypto-monnaies. Le président Faustin-Archange Touadera vient de lancer le hub Sango pour développer l’écosystème crypto du pays.
La République Centrafricaine pionnière dans le domaine crypto
À l’image du Salvador, la République Centrafricaine est l’un des pays les plus en faveur du développement des monnaies numériques. C’est donc tout naturellement que son gouvernement vient de lancer le hub Sango, un hub crypto qui vise à soutenir le développement du secteur des actifs numériques dans le pays.
Le pays avait déjà fait parler de lui il y a peu avec l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale suivant là encore les traces du Salvador, mais aussi en souhaitant tokéniser ses ressources naturelles. Avec ce nouveau hub, le pays désirer attirer des talents et partisans des crypto-monnaies dans le pays et soutenir le développement d’un secteur clé pour le futur de son économie. Des projets de metaverse et de tokens sont aussi à l’étude.
Le président Faustin-Archange Touadéra a présenté sa vision de ce nouveau hub :
L’idée est d’avoir une crypto-monnaie commune et un marché des capitaux intégrés pour stimuler le commerce et soutenir la croissance du pays.
Faciliter l’inclusion bancaire de chacun
Au-delà du dynamisme économique du pays, cette initiative et l’ensemble de la politique du pays vise aussi à faciliter l’inclusion bancaire des citoyens centrafricains. Le président centrafricain détaille sa vision :
Les citoyens y gagneront à tous les niveaux, ils vivront dans un pays en plein développement économique, ce qui signifie emploi et prospérité. De plus, ils bénéficieront de transactions virtuelles qui, contrairement aux opérations bancaires traditionnelles, ont l’avantage d’un accès rapide, d’une exécution rapide, d’une absence de bureaucratie et d’un faible coût.
Dans un pays où nombre d’habitants n’ont pas d’accès aux services bancaires, c’est un enjeu de taille. Les crypto-monnaies ont ici pour mission de lutter contre ce problème majeur en République Centrafricaine.
De son côté, la Banque Mondiale se montre beaucoup plus réservée sur le projet Sango. En mai elle déclarait qu’elle ne soutiendrait pas l’initiative en raison de questionnements sur la transparence et des implications potentielles pour l’inclusion financière.
La République Centrafricaine souhaite encore aller plus loin en tokenisant ses abondantes ressources naturelles pour permettre l’entrée de nouveaux capitaux. De même, l’identité des citoyens et la propriété des actifs passera aussi par la création de NFT. La création d’un wallet BTC compatible avec le Lightning Network est aussi en préparation pour faciliter les paiements en Bitcoin.
La République Centrafricaine mène donc une politique ambitieuse dans le domaine des cryptomonnaies et de la blockchain. Nous suivrons avec intérêts les avancées du pays dans le domaine.
Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.