Les Cryptomonnaies sont en train de devenir de vrais actifs, même dans les yeux des régulateurs les plus aveugles !
Les Cryptomonnaies sont-elles toujours vues comme des actifs sombres et menaçants ? Les reportages gorgés de préjugés ont laissé des traces qu’il est encore difficile d’effacer. Mais les choses changent. Par exemple, les métiers autours de la cybersécurité dans les banques et les instances de contrôles publiques explosent. Et les situations ubuesques où une mère de famille est soupçonnée de terrorisme devraient bientôt disparaître.
- Les métiers de la Cyber Sécurité des cryptomonnaies est en train d’exploser
- Le manque de connaissance profite aux vrais criminels et pénalise la population
- Le monde est dans une phase de changement, et les cryptomonnaies sont de plus en plus acceptées.
La CyberSécurité en Cryptomonnaie est en pleine expansion !
Partout dans le monde, les offres d’emplois dans le domaine de la crypto et de la blockchain se multiplient. En particulier dans un domaine précis : la lutte contre la fraude fiscale. Un domaine en pleine explosion ! Aux Etats-Unis par exemple, on forme les nouveaux agents de l’IRS à l’analyse de data blockchain. Mais pas seulement. Plus de 1000 emplois ont été créé, rien qu’aux USA. Dans l’intitulé de ces différents postes, on retrouve une constante : le mot crypto apparait. Que ce soit chez Goldman Sachs, Fidelity, JP Morgan Chase ou encore Wells Fargo, 210 emplois blockchain et crypto ont fait leur apparition.
De l’autre côté de l’Atlantique, également, souffle un vent de cybersécurité. Au Royaume-Unis, on forme la police aux actifs numériques. Une première depuis 2018 ! Autant dire que durant ces 3 dernières années, la situation a totalement changée.
Cela peut être mal vu. Cependant, ces moyens de contrôle ne sont pas des armes destinées à briser les investisseurs en Bitcoin. Certes les états et les banques se dotent de service compétent dans le domaine. Certes, en tant qu’investisseurs crypto vous pensez que les états et les banques sont vos ennemis. Et vous n’avez pas tout à fait tord. Cependant, il serait faux de croire qu’il faut maintenir les états et les banques dans l’ignorance la plus totale. L’exemple d’une mère de famille israélienne soupçonnée de terrorisme en est l’illustration parfaite.
Investir dans les Cryptomonnaies, c’est du terrorisme.
Esther Freeman, retraitée de 69 ans mère de famille, a investi 10 000 Shekels dans des actifs digitaux il y a 8 ans, sur les bons conseils de ses enfants et neveux. En particulier dans le Bitcoin. Et entre temps, son investissement a pris une valeur considérable. Comme elle souhaiter aider un de ses fils, elle a voulu utiliser son argent pour payer un appartement.
Seulement voila. Arès avoir investit 10 000 Shekels, soit environ 3000 dollars, la retraité voulait retirer 1 millions de Shekels, soit 320 000 dollars.
Forcement, la banque n’a pas trop aimé voir une vieille dame de 70 ans réaliser un bénéfice net de 990 000 Shekels. D’autant que les banquiers eux-mêmes n’arrivent pas à réaliser de tels bénéfices. La banque a donc bloqué l’argent. Les prétextes ne manquent pas pour bloquer de l’argent issu d’une plateforme de cryptomonnaie. Mais dans ce cas précis, l’institution financière avait un argument en béton. Car le virement initial de 10 000 Shekels, réalisé 10 ans avant par cette dame, avait été fait en espèce. En cash !
La banque n’a donc eu qu’à évoquer la thèse du blanchiment d’argent. Un tel montant, avec une origine en cash, donc intraçable, ne peut avoir eu qu’un parcours frauduleux. Ironique de la part des institutions financières qui ont provoqué la crise de 2008 avec les Subprimes. Mais passons.
Non content de bloquer l’argent de cette dame, les représentant de la banque se sont défendu en déblatérant le discours d’ignorance habituel qui entoure les cryptomonnaies. Avec en particulier l’idée selon laquelle c’est LE moyen de financement du terrorisme. Voilà que cette brave dame s’est retrouvé trésorière de Daesh. Esther Freeman s’est défendu :
« La banque connaît ma conduite. Je n’ai pas d’argent ailleurs, seulement à la Banque Hapoalim. Ils savent que je ne blanchis pas de capitaux et que je ne fais pas d’affaires en dehors de la banque. Je suis à la retraite. »
Travailler avec les autorité pour démocratiser les crypto
Les mesures que les banques prennent en ce moment pour se mettre à la page sur la question des crypto vont bénéficier à Madame Freeman et à l’ensemble de l’écosystème. Ce genre d’affaire peut encore arrivé parce que des personnes qui n’y connaissent rien sont en poste dans des agences bancaires et dans les bureaux. Mais avec les formations nécessaires, les reportages alarmistes de type “enquête exclusive” ne dicteront plus leur vision du Bitcoin.
Et les partenariats entre les autorités et les entreprises crypto sont même en train de fleurir. A Dubaï, Ola Doudin, CEO de BitOasis, a déjà franchi le pas. La directrice de l’exchange situé aux Emirats Arabes-Unis va assister la police Qatari. L’objectif est de sensibiliser les autorités sur les fraudes et les actes malveillants, et d’aider à construire un cadre juridique et légal. Une situation qui profite aux deux ! La police accède à des connaissances spécialisées dont elle a grandement besoin, et Ola Doudin peut devenir architecte d’un cadre dont son activité va dépendre.
Partout, le regard sur les cryptomonnaies évolue. Certes, certaines personnes ont toujours une vision héritée de 2009 et voient le Bitcoin comme la monnaie du darkweb et du terrorisme. Mais c’est une minorité. Même du côté des autorités, on comprend que les cryptomonnaies représentent un univers immense, qui comporte évidemment son lot d’actions illégales. Cependant, les vrais criminels des cryptomonnaies ne sont pas ceux qu’on présente chez Bernard de la Villardière. Et pour arrêter les vrais criminels, il faut se lancer dans la cryptomonnaie, et réellement comprendre les rouages de cet univers. Une voie dans laquelle les régulateurs des plus grands pays semblent enfin s’engager.
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