La règlementation européenne MiCA a remis les problématiques environnementales des cryptos au cœur du débat sur les actifs numériques. Si l’amalgame est souvent fait entre minage crypto et pollution, force est de constater que certains protocoles offrent des solutions plus durables que d’autres. Voici 3 exemples pour investir sur des projets cryptos plus responsables !
Crypto
|
Plateforme
|
Lien
|
Nano (XNO)
Prix actuel : €0.593318
|
Dépôt min. : 20 €
|
Acheter |
Cardano (ADA)
Prix actuel : €0.241626
|
Dépôt min. : 20 €
|
Acheter |
Algorand (ALGO)
Prix actuel : €0.098064
|
Dépôt min. : 10 €
|
Acheter |
L’enjeu environnemental : véritable sujet pour les cryptos !
Lorsque l’on évoque les problématiques environnementales autour des actifs numériques, on cible en réalité un protocole bien spécifique : celui de la Proof of Work. Ces protocoles sont structurés autour d’une idée simple : l’accroissement de la difficulté à miner. Une augmentation qui se traduit inéluctablement par l’utilisation de toujours plus de ressources pour continuer le minage.
En mai 2022, certains organismes estimaient que le minage du Bitcoin consommait 112 TWh d’électricité par an. Soit plus que la consommation annuelle d’un pays comme les Pays-Bas. Une consommation à peu près similaire à 75 % des ménages français en cumulé.
Quoi qu’il en soit, voici 3 projets pour investir sur des solutions cryptos beaucoup plus respectueuses de l’environnement !
1 – Nano (XNO)
Le protocole de la blockchain Nano est un protocole de Proof of Stake conjugué à de la Proof of Stake déléguée (DPoS). Au sujet de la consommation énergétique, Colin LeMahieu, directeur de la Fondation Nano nous détaille l’impact de la blockchain :
Nano a une empreinte énergétique de 0,00012kWh pour une transaction et un réseau entier qui pourrait fonctionner avec une seule éolienne.
Pour contextualiser cela, nous pouvons mettre en avant que 15,5 millions de transactions sur la blockchain Nano ont le même impact carbone qu’une seule transaction sur le réseau Bitcoin.
Pour son fonctionnement, la blockchain Nano travaille avec des organisations ayant un intérêt direct à gérer le réseau. Ainsi, le poids de vote de Nano est réparti entre les plateformes Binance et Kraken. D’autres acteurs comme la Fondation Nano ou 465 Digital Investments sont aussi particulièrement impliqués dans la gestion de ce projet.
Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.
2 – Cardano (ADA)
Souvent mis en avant comme étant l’un des Ethereum Killer les plus crédibles, le réseau blockchain Cardano a d’ailleurs été présenté comme plateforme de smart-contract de troisième génération. Aujourd’hui, la blockchain Cardano est l’une des blockchains publiques les plus décentralisées au monde. Elle compte plus de 3 000 nœuds de validation différents. Si d’apparence ce chiffre paraît faible en comparaison aux 300 000 nœuds du réseau Ethereum, force est de constater que les méthodes de calcul sont très différentes.
Pour beaucoup, Cardano entre à peine dans sa vraie phase de développement. Si Ethereum compte près de 3 000 applications décentralisées, on en dénombre tout juste plus de 70 sur le réseau Cardano. Car si de nombreuses blockchains ont fait le pari de partir à la course aux applications décentralisées, Cardano s’est beaucoup focalisé sur la robustesse de son code.
Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.
3 – Algorand (ALGO)
En effet, contrairement au réseau Ethereum, qui nécessite pour les validateurs de disposer de 32 ETH, la barrière à l’entrée est moindre pour le réseau Algorand. Avec un token ALGO en poche, il est possible de participer activement à la sécurisation du réseau. Il s’agit d’une blockchain open-source dont l’un des objectifs est de proposer une solution de paiement quasi instantanés.
Si l’on raisonne en terme d’empreinte carbone, Algorand s’inscrit dans la durabilité. Comme le détaillait Silvio Micali, à l’origine du projet Algorand :
Alors que certaines blockchains consomment autant d’énergie qu’un petit pays, Algorand en consomme autant que 10 foyers. Être vert est notre fierté et notre obligation morale. Les moins privilégiés sont les premiers à souffrir de la dégradation de l’environnement – une blockchain qui est mauvaise pour l’environnement est une mauvaise blockchain.
Comme nous l’avons vu avec les deux exemples précédents, la consommation énergétique de la blockchain Algorand est aussi très raisonnable. On estime ainsi que chaque transaction nécessite 0,000008 kWh d’énergie.
Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.
Si ces trois projets sont très vertueux du point de vue environnemental, il ne s’agit évidemment pas des seuls projets à s’orienter vers cette voie. Nous aurions aussi pu détailler d’autres projets comme Stellar (XLM).
Pour en savoir plus :