Do Kwon, cofondateur de TerraForm Labs aura finalement obtenu gain de cause. L’ancien dirigeant de l’écosystème Terra a effectivement vu sa demande de remise en liberté sous caution acceptée en appel. Mais en attendant son procès, le sud-coréen fera l’objet d’une surveillance accrue.
Do Kwon libéré sous caution !
Dans l’univers crypto monnaie, la nouvelle fera peut-être grincer des dents. En fin de semaine dernière, un tribunal monténégrin a rejeté une procédure d’appel du ministère public visant à s’opposer à la remise en liberté sous caution de Do Kwon. Si les charges continuent de peser contre lui, Do Kwon est désormais assigné à résidence en attendant les suites de la procédure judiciaire. Un élément qui concerne également Han Chang-Joon ancien directeur financier de Terraform Labs.
Pour les modalités précises de remise en liberté sous caution, le tribunal s’est basé sur les conditions initialement fixées lors de l’audience du 12 mai dernier. A savoir que les deux hommes doivent à présent verser 400 000 euros chacun pour être remis en liberté. L’accord de remise en liberté prévoit une assignation stricte et l’interdiction de quitter leur résidence. Le tribunal a par ailleurs fait savoir que les deux hommes continueront à être étroitement surveillés par la police locale. En cas d’infraction ou d’entorses aux conditions de remise en liberté, l’accord pourrait être annulé. Sur les réseaux sociaux, la nouvelle a été très largement commentée.
Pour parvenir à cet accord, les deux hommes ont dû fournir des informations personnelles et financières aux autorités locales. Kwon et Chang-Joon ont ainsi pu fournir le contrat de vente d’un appartement appartenant à Chang-Joon. Pour rappel, les deux hommes ont été arrêtés au Monténégro en mars dernier alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le pays.
Les ennuis judiciaires pourraient se poursuivre pour Do Kwon
Si la remise en liberté de Do Kwon est un bol d’air frais pour l’ancien dirigeant de Terraform Labs, Kwon est encore loin d’être sorti d’affaire. Car outre ce procès au Monténégro, Do Kwon reste recherché par plusieurs juridictions. A commencer par les autorités sud-coréennes qui lui ont confisqué son passeport en fin d’année dernière.
Kwon fait également l’objet d’une demande d’extradition de la part des États-Unis suite à l’effondrement du stablecoin UST qui avait provoqué une forte vague de panique et d’incertitudes sur le marché crypto. En plus de causer la ruine de plusieurs milliers d’investisseurs. Au pays de l’Oncle Sam, les tribunaux aimeraient pouvoir juger Kwon pour des délits de fraude. Interpol a également émis une “red notice” à l’encontre du dirigeant.
Source : Cointelegraph
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Romain Boyer
Rédacteur
