Peut-on parler d’effet Musk, comme pour le Dogecoin ? Le symbole du BTC est apparu sur le profil Twitter de l’entrepreneur et milliardaire Elon Musk. Résultat : une hausse fulgurante de la valeur de la cryptomonnaie.
Pas sûr que cette tendance soit de nature à rassurer les investisseurs institutionnels. En quête de plus de stabilité, cette soudaine volatilité du Bitcoin n’est assurément pas un facteur favorable. En l’espace de quelques minutes, Bitcoin s’envolait de plus de 5.000 dollars.
Et la cause de cette volatilité à la hausse ? L’apparition du symbole BTC sur la page Twitter d’un influenceur et entrepreneur de renom : Elon Musk. Pour Cointelegraph Markets et Tradingview, c’est bien ce changement qui expliquerait la brutale envolée du Bitcoin.
La valeur du BTC manipulée par un seul individu ?
Ce n’est cependant pas la première fois que le milliardaire influe ainsi sur le cours d’une cryptomonnaie. Le précédent épisode du genre remonte seulement à quelques semaines. Dans des tweets, le patron de Tesla évoquait ainsi le DOGE, un token relativement méconnu.
Mais pas plus qu’avec le DOGE, Elon Musk ne fournit d’explication à cette mention du Bitcoin dans son profil Twitter aux près de 44 millions d’abonnés. Auparavant, le patron s’était présenté comme l’ancien PDG de Dogecoin.
- Comment acheter du Bitcoin facilement ?
Musk a-t-il le moindre intérêt pour Bitcoin ou la cryptomonnaie en général ? Comme souvent sur Twitter, le milliardaire élude ou privilégie les messages codés. Il n’indique donc pas non plus ici s’il détient du BTC ou fait l’apologie du crypto-actif.
Cette simple mention dans son profil suffirait donc à faire grimper fortement la valeur de la reine des cryptomonnaies. Si Musk est bien le premier levier de cette envolée soudaine du cours, ce n’est pas encourageant pour les investisseurs.
Un mauvais épisode pour rassurer les institutionnels
Une telle hypothèse tendrait d’ailleurs à confirmer l’opinion du PDG de Blackrock, Larry Fink. Bitcoin « est très volatile, évoluant par paliers de 5 à 6% avec de petits investissements en dollars qui la font bouger », déclarait-il cette semaine.
Cela s’explique notamment par la « petite taille » du marché actuel. Or, ce facteur est source de volatilité, qui en retour freine les velléités d’investissement des institutionnels. Et c’est encore plus vrai pour un actif prétendant au statut de réserve de valeur.
Pour Larry Fink, cette prétention reste d’ailleurs à démontrer. Selon lui, « elle n’a pas encore été testée ». Et il en va de même de sa pérennité. « Sa viabilité à long terme n’a pas encore été prouvée », juge aussi le dirigeant.