Les Émirats Arabes Unis ont décidé de créer une free zone. Dans celle-ci, les entrepreneurs seront propriétaires à 100% de leur entreprise et bénéficieront d’un statut particulier.
La « free zone » annoncée par les Émirats Arabes Unis
À Ras Al Khaimah, aux l’un des 7 Émirats, une free zone verra bientôt le jour, alors que le pays continue d’attirer des acteurs majeurs de l’industrie des cryptos.
Il s’agira d’une zone franche spécialement conçue et propice à l’innovation pour les activités non réglementées dans le secteur des actifs virtuels.
Pour être éligible au RAK Digital Oasis (RAK DAO), les entreprises pourront candidater à partir du 2ème trimestre 2023.
Ainsi, la free zone sera dédiée aux fournisseurs de services d’actifs numériques et virtuels spécialisés dans les technologies émergentes. Entendons par là crypto métavers, blockchain, utility tokens, crypto wallets, NFT, DAO, dApps et web3 en général.
Cheikh Mohammad bin Humaid bin Abdullah Al Qasimi, le président de la free zone, a déclaré à ce sujet :
« Nous construisons la zone du futur pour les entreprises du futur. »
Les entrepreneurs seront donc propriétaires à 100% de leurs entreprises au sein de cette nouvelle free zone aux Émirats Arabes Unis. Ils bénéficieront également de leurs propres régimes fiscaux, et cadre réglementaire.
Le droit pénal du pays, lui, reste évidemment en application.
Irina Heaver, avocate spécialisée en crypto basée à Dubaï, pense que la free zone commencera d’abord par des activités non financières. Par la suite, des activités financières pourraient alors être ajoutées à son statut.
Par ailleurs, Irina Heaver déclarait également :
« Les entrepreneurs ne seront pas en mesure de lancer un échange cryptographique pour l’instant, qui est une activité financières réglementée par l’ESCA. »
Le futur de la crypto est-il aux Émirats ?
La free zone viendra s’ajouter à plus de 40 autres zones franches multidisciplinaires du pays. Dernièrement, ces dernières ont été capables d’attirer de nombreuses entreprises dans l’industrie de la crypto, de la blockchain et du web3.
Le Dubai Multi Commodities Center (DMCC), le DIFC et l’ADGM faisaient partie du lot.
Si le pays s’est récemment mis au Bitcoin, c’est sans compter sur la volée d’efforts réalisée par les Émirats afin de prendre position par rapport aux crypto.
Véritable plaque tournante pour les avant-gardistes de la crypto, le pays tente le tout pour le tout afin d’aller de l’avant concernant la blockchain et les tokens.
En 2022, Dubaï avait déjà dévoilé sa loi sur les actifs virtuels. Une autorité de réglementation des actifs virtuels avait également été mise en place. Celle-ci, à l’instar de l’AMF en France, vise à protéger les investisseurs et à fournir des normes pour le secteur des crypto-monnaies.
En septembre de la même année, l’autorité nouvellement créée avait d’ailleurs publié des principes directeurs concernant son approche en matière de régulation et de surveillance.
L’arrivée de la free zone aux Émirats Arabes Unis semble donc s’inscrire dans un procédé qui avait déjà commencé l’année dernières et qui, petit à petit, pourrait permettre de construire le futur de l’industrie des crypto-monnaies.
L’investissement en crypto-monnaies est proposé par eToro (Europe) Ltd en tant que PSAN, enregistré auprès de l’AMF. Les crypto-monnaies sont très volatiles. Pas de protection des consommateurs.
Sources : Blockchain Life 2023
L’Arabie Saoudite, à l’image de son voisin, s’intéresse aux crypto-monnaies. Récemment, le pays a décidé de s’associer avec les Émirats Arabes Unis afin de créer une crypto-monnaie. Pour en savoir plus, consultez notre article : L’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis dévoilent un projet de crypto-monnaie.