Rouge ou Vert, de quelle couleur sera l'avenir d'Ethereum en 2022 ?
Le marché des cryptomonnaies est un marché volatile, cela est bien connu. L’Ethereum (ETH) occupe la précieuse place de seconde cryptomonnaie en termes de valorisation, juste derrière le Bitcoin (BTC).
Sa valeur a oscillée entre 1.580 € en mars 2021 et 2.293 € début mars 2022, avec notamment un pic impressionnant à 4.300 € début novembre 2021. Rien que sur la première semaine de mars, elle n’a cessé de varier dans une fourchette de 400 €, atlernant entre du 2.800 et du 2.400 € sans cesse. Sur l’échelle d’une simple journée, les investisseurs en cryptomonnaies se voyaient ainsi bousculés par près de 200 € de volatilité.
De manière plus générale, l’actualité tournant autour de la célèbre cryptomonnaie Ethereum (ETH) se concentre dernièrement sur la pression ressentie par les investisseurs sur les ventes, une pression se révélant en constante augmentation, et venant déséquilibrer la balance des achats.
Actualité complexe à cerner dans sa globalité, voici un axe en 3 points suivant lequel elle vous apparaîtra rapidement bien plus évidente à comprendre :
- Ethereum (ETH), des baisses consécutives depuis février
- Ethereum et Bitcoin (ETH/BTC), quel lien ?
- Une attractivité fortement concurrencée par d’autres cryptomonnaies : exemple avec la Polkadot (DOT)
Ethereum (ETH), des baisses consécutives depuis février
Cette pression ressentie par l’ensemble des investisseurs nouvelle génération ne date pas de 2022, bien au contraire. Depuis 2021, le monde des cryptomonnaies se démontre plus volatile que jamais. L’Ethereum (ETH) plus particulièrement a subit de nombreuses baisses consécutives, rien qu’au cours du mois de novembre 2021.
Pour en revenir à l’année 2022, ces baisse consécutives ont continué à se manifester. En particulier depuis le mois de février :
- Début février : +33% pour le cours de l’éther, avec une valeur atteignant les 2.837 € le 9 février 2022.
- 21 février 2022 : chute brutale à 2.273 €.
- 1er mars 2022 : remontée à 2.670 €, suscitant l’enthousiasme et l’espoir des investisseurs cryptos.
- 7 mars 2022 : redescente encore une fois vers les 2.200 €.
Actuellement, le pourcentage d’ETH achetés il y a moins de 1 mois correspond à environ 5% des ETH en circulation, soit un niveau nettement inférieur à celui du bear market de 2018-2019.
En guise de comparaison, si nous prenons la période de bull run de début 2021, cette fourchette d’éthers achetés il y a moins de 1 mois atteignait plus de 20% des éthers en circulation. Au jour d’aujourd’hui, la réalité est toute autre, et les investisseurs se font de plus en plus rares.
Une année 2022 difficile… Pour l’instant ?
Ceux ayant d’ailleurs acheté des ETH entre juillet 2021 et mars 2022 sont en train de revendre à perte. Parmi ce flot de baisses consécutives, une petite lumière d’espoir semble néanmoins se profiler.
Durant la dernière semaine de février et première semaine de mars, il semble que les traders ont retiré pas loin de 327.000 éthers du marché, démontrant que la pression autour de la vente de l’éther pourrait enfin diminuer voire se stopper.
Ainsi, le cours de l’éther et toute éventuelle revalorisation sont très instables, ces données étant ouvertement liées au propre cours du Bitcoin (BTC).
Ethereum et Bitcoin (ETH/BTC), quel lien ?
L’Ethereum (ETH) et le Bitcoin (BTC) sont respectivement les deux principales cryptomonnaies échangées sur le marché. Le coefficient de corrélation entre les deux cryptomonnaies est impressionnant : + 0,97.
A ce niveau de corrélation, l’éther chute dès que le bitcoin chute, et reprend de la valeur dès que le bitcoin remonte également. Et ainsi de suite. Pour rappel, un coefficient de corrélation à +1 signifie que deux cryptomonnaies sont totalement corrélées, donc en symbiose. ETH et BTC ne sont ainsi pas loin de la symbiose.
Une attractivité fortement concurrencée par d’autres cryptomonnaies : exemple avec la Polkadot (DOT)
La principale critique adressée à l’encontre de l’Ethereum (ETH) est liée aux frais exorbitants de ses transactions, l’éther étant décrié par certains utilisateurs comme une solution peu viable.
D’autres acteurs tirent ainsi profit de cela et créent leur nid, ce qui est le cas de la Polkadot (DOT), portée par Gavin Wood qui n’est d’autre que le co-fondateur de la blockchain Ethereum. Polkadot se décrit comme une métablockchain, en ce sens qu’elle cherche à établir des ponts entre toutes les blockchains déjà existantes.
Elle a rapidement su susciter l’intérêt des investisseurs cryptos, et se faire une place dans le top 10 des cryptomonnaies par capitalisation (dont la capitalisation actuelle atteint près de 5 milliards de dollars).
Au présent, Ethereum maintient sa position forte. Et ce, grâce à sa réputation ainsi qu’à la stabilité de sa blockchain pour développer un projet. Mais dans un futur proche, cette question de savoir sur quelle blockchain lancer son développement de projet ne se posera plus. Car les blockchains ont toutes l’ambition de devenir compatibles entre elles.
L’interopérabilité en serait ainsi fortement impactée jusqu’à en devenir transparente, l’éther n’étant alors qu’un choix parmi d’autres. L’interopérabilité apparaît en effet comme l’avenir de l’univers des cryptomonnaies et des blockchains. Selon Gavin Wood lui-même, au-delà d’une simple question de concurrence, Polkadot et Ethereum seraient ainsi amenés à co-exister.
Partager
