Pour la première fois depuis The Merge, l’offre de tokens ETH s’affiche en baisse. Pour autant, la nouvelle ne permet pas à l’actif de se relancer alors que la tendance du marché est à la panique suite à l’affaire FTX.
Ethereum déflationniste grâce à The Merge !
Samedi 15 septembre dernier, Ethereum passait d’un mécanisme de validation des transactions Proof of Work vers un protocole Proof of Stake. Si ce basculement a été effectué en grande partie pour répondre à des problématiques écologiques, The Merge (la fusion) entraîne aussi d’autres éléments pour Ethereum. À terme, la blockchain devrait être rendue plus scalable et les frais de transactions pourraient diminuer.
Mais ce n’est pas tout puisque The Merge permet aussi de rendre le token ETH déflationniste. Ce matin, la plateforme ultrasound.money nous apprenait que depuis la fusion, l’offre d’ETH avait diminué de plus de 400 unités. Si cela peut paraitre symbolique, le taux déflationniste étant proche de 0,001 % par an, cela permet surtout de ne pas voir l’offre de tokens grimper en flèche.
Car sans la fusion, Ethereum aurait continué à être un actif inflationniste. Si la blockchain était restée une blockchain Proof of Work, l’offre aurait grimpé de près de 650 000 ETH. Soit un taux d’inflation proche des 4 %.
Ethereum subit le marché !
Cette nouvelle d’un projet déflationniste n’a aucun effet sur le cours du token ETH. Car comme l’ensemble des projets cryptos, Ethereum affiche des pertes importantes en ce début de semaine. Et pour cause, l’intégralité du marché subit l’affaire FTX et l’implosion de l’écosystème cher à Sam Bankman-Fried.
Sur les dernières 24 heures, le token ETH affiche des pertes de plus de 15 %. Soit bien plus que Bitcoin qui ne perd “que” 9 % sur le même horizon. Malgré le rachat de FTX par Binance, le marché ne sait plus où donner de la tête. Si l’opération a semblé dans un premier temps positive, le marché a connu un pump and dump impressionnant en seulement quelques heures.
Mais malgré ce contexte très négatif, l’annonce d’un Ethereum déflationniste sera un argument de long terme qui ne manquera pas de convaincre un certain nombre d’investisseurs d’acheter l’actif.
Romain Boyer
