Le Parlement Européen vient de publier une mise à jour de sa réglementation anti-blanchiment et celle-ci concerne également les plateformes d’échange de devises digitales.
Dans un communiqué paru le 19 avril 2018 sur son site, le Parlement Européen a annoncé que de nouvelles mesures plus strictes pour lutter contre le blanchiment d’argent avaient été votées et validées à la majorité avec 574 voix pour, 13 contre et 60 abstentions.
Ces mesures visent à améliorer le système déjà en place, gagner en transparence et empêcher la dissimulation de fonds à grande échelle. C’est en fait la 5ème mise à jour de la directive de l’UE pour la lutte contre le blanchiment d’argent. Elle a été votée suite aux attentats de Paris en 2015 et au scandale des Panama Papers.
Arturs Krišjānis Kariņš, député au Parlement depuis 2009 déclare :
“Les escrocs utilisent l’anonymat pour blanchir leurs produits illicites ou financer le terrorisme, nous allons nous attaquer aux menaces qui pèsent sur nos citoyens en proposant des règles plus lourdes.”
Pour les services d’échange de monnaies virtuelles, les nouvelles directives souhaitent mettre fin à l’anonymat que procurent les crypto-monnaies ainsi les échangeurs devront mettre en place des contrôles d’identité plus poussés de leurs utilisateurs.
De plus, ces sociétés devront effectuer une demande d’enregistrement pour exercer légalement en Europe. Ces nouvelles règles sont également valables pour les entreprises qui proposent des cartes prépayées permettant d’effectuer des conversions de crypto-monnaies à monnaie-fiat.
Ces nouvelles mesures risquent-elles de freiner l’innovation et le développement de la blockchain et des crypto-monnaies en Europe ? N’hésitez pas à réagir sur nos réseaux sociaux.
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