L’entreprise EY vient d’annoncer le lancement d’une plateforme de suivi des émissions carbone. Basée sur la blockchain Ethereum, celle-ci va permettre aux entreprises de suivre l’évolution de leur empreinte environnementale.
Assurer du suivi et de la traçabilité pour les entreprises
L’entreprise EY vient d’indiquer lors du Global Blockchain Summit de Londres qu’elle allait lancer une plateforme à l’attention des entreprises désireuses de suivre leurs émissions carbone. Cette plateforme, basée sur la blockchain Ethereum devrait aussi permettre d’assurer la traçabilité des crédits carbones. EY n’a d’ailleurs pas perdu de temps et propose sa solution en version bêta via la plateforme SaaS d’EY Blockchain.
Dans le détail, le protocole utilise des jetons d’émission de carbone, développés par Interwork Alliance, une structure soutenue par Microsoft. A noter que la structure fait également partie du Global Blockchain Business Council (GBBC), dont EY est aussi membre. Ces dernières années, beaucoup d’entreprises se sont tournées vers les technologies blockchain pour assurer de la traçabilité dans leur process de travail. Et sur le terrain du suivi des émissions, la blockchain offre un certain nombre d’atouts. Des atouts qu’EY a souvent mis en avant. Comme l’explique Paul Brody, Global Blockchain Leader chez EY :
La chaîne ESG d’EY repose sur la conviction que les blockchains sont le ciment qui peut relier les processus commerciaux et les écosystèmes mondiaux au-delà des frontières de l’entreprise […]. Une traçabilité détaillée permet de suivre l’inventaire des émissions par le biais de la tokenisation, y compris la capacité de lier la production de carbone à la production d’un produit spécifique. En utilisant des jetons de crédit carbone, créés ou obtenus sur le marché, les entreprises peuvent désormais avoir une visibilité sur leurs actions en faveur de la décarbonisation.
Si les termes employés peuvent paraitre complexes, l’idée est simple : fournir un outil de suivi des émissions aux entreprises. Un outil puissant qui leur permettra de faire du cas par cas.
Les projets mêlant crypto et environnement pourraient se multiplier !
Si l’empreinte carbone du Bitcoin continue à être pointée du doigt, force est de constater que l’univers crypto fait des efforts. Avec un minage de plus en plus teinté d’énergies renouvelables et un passage d’un protocole Proof of Work à Proof of Stake pour Ethereum, deuxième blockchain au monde. Un passage qui a permis à la blockchain chère à Vitalik Buterin, de drastiquement limiter son empreinte environnementale (-99,98 %). L’émergence de projets verts est aussi à mettre au crédit de l’univers des blockchains.
Pour beaucoup d’observateurs, la blockchain a d’ailleurs un rôle important à jouer sur les thématiques environnementales. Et notamment parce qu’elle offre beaucoup de transparence. De nombreuses entreprises utilisent déjà la blockchain pour le suivi de leur chaîne d’approvisionnement et de production. Les consommateurs demandent également plus de blockchain vertes pour assurer un suivi plus complet des produits qu’ils consomment.
Source : CoinDesk
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Charles Ledoux
