Face aux cryptos, les gouvernements travaillent sur les CBDC !
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Face aux cryptos, les gouvernements travaillent sur les CBDC !

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Malgré la mauvaise conjoncture crypto du moment, très peu de personnes remettent en cause le futur des cryptomonnaies. En effet , qu’on aime ou pas, les cryptos vont s’installer durablement dans le paysage économique. Les applications et utilités cryptos vont se diversifier de plus en plus. Face à ce succès, les gouvernements réagissent. Beaucoup planchent sur un projet de CBDC. Le Zimbabwe et la Russie viennent d’ailleurs de communiquer les dernières informations sur leur projet de CBDC.

Qu’est-ce qu’une CBDC ?

Le terme CBDC est un anglicisme qui signifie « Central Bank Digital Currency ». En français, une CBDC peut donc se définir comme une monnaie électronique gérée par une banque centrale. Une CBDC est donc une monnaie électronique au même titre qu’une crypto. Certaines CBDC fonctionneront à l’aide d’un technologie blockchain, d’autres non. Par contre, la différence fondamentale, c’est qu’une CBDC reste entièrement gérée par une banque centrale comme c’est le cas actuellement avec la monnaie fiat classique.

Beaucoup de pays dans le monde travaillent à des projets de CBDC. L’euro électronique (ou e-euro) ou encore le dollar électronique sont ainsi en phase d’étude. La Chine, en revanche, est beaucoup plus avancée avec son yuan électronique qui est déjà en phase expérimentale. Au total, plus de 80 pays ont dans les cartons un projet de CBDC. A mars 2022, 9 pays ont d’ores-et déjà lancé officiellement leur CBDC :

  • Les Bahamas ;
  • Antigua et Barbuda ;
  • St. Kitts et Nevis ;
  • Monserrat ;
  • Dominique ;
  • Sainte-Lucie ;
  • St. Vincent et les Grenadines ;
  • Grenade ;
  • Nigeria.

Evoquons à présent deux pays en particulier qui viennent de fournir une mise à jour sur leur projet de CBDC : le Zimbabwe et la Russie.

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« L’adoption d’une CBDC » au Zimbabwe

Les choses vont vite au Zimbabwe ! En effet, il y a à peine 6 mois, la Banque centrale annonçait son intention de développer une CBDC. Or, d’après ses dires, la feuille de route est désormais ficelée ! Pour rappel, le décision gouvernementale de travailler sur un projet de CBDC remonte à novembre 2021.

Pour le moment la Banque vient de lancer une consultation publique sur le sujet de la CBDC. Comme base de la consultation, la Banque vient de rédiger un papier détaillé qui s’apparente à un livre blanc. Les commentaires seront recueillis au cours des 90 jours qui suivent la parution du document.

« Le rôle des parties prenantes dans le parcours des CBDC est primordial et à cet égard, la Banque a élaboré un document de consultation publique sur les CBDC qui sera publié prochainement. Le document de consultation vise à favoriser un dialogue public large et transparent concernant les avantages et les risques potentiels des CBDC. » John Mangudya, Gouverneur de la Banque centrale de Zimbabwe

Russie : une CBDC d’ici 2024 ?

Autre pays mais même projet ! La Banque centrale de la Fédération de Russie (CBR) vient de donner des précisions au sujet de sa CBDC. La Banque a publié un document qui établit les grandes priorités de sa politique monétaire au cours des 3 prochaines années. Or, parmi les objectifs listés, on trouve « l’introduction d’une version numérique de la monnaie fiat nationale ». Entendez par là, l’introduction d’une CBDC, un rouble électronique.

« En 2024, la Banque de Russie commencera à connecter progressivement tous les établissements de crédit à la plateforme numérique du rouble et à augmenter le nombre d’options de paiement et de transactions disponibles à l’aide de contrats intelligents. » Banque centrale de la Fédération de Russie (CBR)

L’implémentation complète du rouble électronique est prévue d’ici 2025. Pour autant, il ne faudra pas attendre 2025 pour voir arriver les premiers usages du rouble numérique. En effet, le gouvernement entend accélérer le processus d’intégration de sa CBDC. La raison ? Pour une partie, les sanctions de l’ouest suite à la guerre en Ukraine auraient forcé le gouvernement à accélérer. Une feuille de route précise est ainsi attendue d’ici la fin de 2023. De plus, la Banque centrale de la Fédération de Russie (CBR) planche sur des tests grandeurs nature en avril 2023.

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Kévin Comitogianni Rédacteur

Kévin Comitogianni Rédacteur

Kévin a suivi une formation d’ingénieur mécanique à l’Institut Mécanique des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon. Après le diplôme, il a d'abord travaillé pendant 7 ans en France dans l’automobile puis dans le nucléaire pour EDF. Pour EDF, il travaillait sur les travaux d’installation et de rénovation des alternateurs pour le parc nucléaire français.

Par la suite, il s'est expatrié à Bristol en Angleterre où il a rejoint l’entreprise Atkins pendant 3 ans. En tant qu’ingénieur projet, ses activités portaient sur les diesels de secours de la centrale nucléaire d’Hinkley Point, actuellement en construction dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Après 10 ans passés dans l’ingénierie mécanique, il s'est réorienté pour devenir rédacteur web freelance en 2020. Cette activité lui permet de voyager tout en utilisant certaines compétences qu'il a acquises.

A l’heure actuelle, il est installé en Italie, en Toscane. Il écrit pour des clients spécialisés principalement sur les thématiques suivantes : la crypto-monnaie, la blockchain, les NFT, le métavers, le P2E et la finance au sens large. Les connaissances techniques acquises au cours de sa formation d’ingénieur l’aident à appréhender les aspects mathématiques associés à la blockchain et lui apportent la rigueur et le sérieux indispensables à tout rédacteur. Sa culture projet, quant à elle, lui permet d’organiser ses activités de manière à satisfaire le client en matière de qualité et de respect du planning.

Enfin, ses expériences à l’étranger lui donnent une ouverture d’esprit et une curiosité importantes pour la découverte de nouveaux domaines ainsi que la maîtrise de la langue anglaise indispensable dans la globalisation actuelle.

Sa femme Stéphanie est également rédactrice web depuis 2020. Elle est issue d’une formation d’ingénieur dans le bâtiment et l’économie de la construction. Cela leur permet de travailler en équipe, d’échanger sur le contenu de leur articles et d’assurer un standard élevé pour ce qui est de la qualité de leurs livrables.

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