La fondation Ethereum est l’organisation non lucrative en charge du développement de la deuxième plus grosse blockchain mondiale. Pour la première fois, la fondation basée en Suisse a révélé la composition de sa trésorerie avec quelques surprises à la clé.
Presque 19 % de la trésorerie composée d’actifs non crypto
Lorsqu’on s’intéresse de près à l’allocation des actifs présents dans la trésorerie d’Ethereum, c’est bien la proportion d’actifs traditionnels qui peut surprendre. En effet, celle-ci s’élève à près de 18,8 % pour un peu plus de 300 millions de dollars.
Le reste de la trésorerie est logiquement composé d’une part écrasante d’Ether avec 80,5 % soit 1,29 milliard de dollars. C’est presque 0,3% du montant total d’Ether en circulation. Pour le complément, la fondation dispose d’autres crypto-monnaies pour un peu plus de 0,7 % et environ 11 millions de dollars.
Si le montant d’actifs traditionnels, vraisemblablement de la monnaie Fiat peut surprendre au premier abord. Il sert ici de marge de sécurité en cas de crise majeure dans le monde des crypto-actifs. Celui-ci doit permettre de continuer le développement du projet même en cas de chute des cours, notamment de l’Ether. Un scénario qui ne peut être écarté dans un marché encore jeune et peu mature.
Une gestion financière prudente
Autre enseignement de ce rapport, la gestion financière appliquée de la fondation. On apprend en effet que la fondation Ethereum n’a dépensé que 48 millions de dollars en 2021.
Parmi ces dépenses, on retrouve principalement 21,8 millions de dollars pour la recherche sur le layer 1, solution de première couche en français, à savoir la blockchain principale Ethereum.
9,7 millions de dollars ont été dépensé pour développer la communauté Ethereum. Quelques 5,9 millions pour la plateforme de développement, 5,1 millions pour les opérations internationales, 3,6 millions pour la recherche sur le zero knowledge et enfin 1,9 million pour la recherche et le développement sur les layers 2, solution de deuxième couche comme Polygon ou encore Arbitrum pour ne citer qu’elles.
Un rapport intéressant qui permet donc d’observer la gestion financière saine et durable du projet Ethereum. Une manière de rassurer les investisseurs et de montrer le sérieux de la fondation à l’œuvre sur l’un des leaders de l’écosystème blockchain. Une démonstration d’autant plus importante, dans un contexte d’incertitude.
Ethereum semble ainsi disposer de tous les moyens nécessaires à son développement, spécialement dans cette phase cruciale qui l’attend, à savoir le passage de la preuve de travail (Proof-of-Work) à la preuve d’enjeu (Proof-of-Stake) dans les mois à venir. Si vous souhaitez investir à votre tour dans l’ETH, nous vous recommandons de procéder sur une plateforme sécurisée telle que Capital.com.