
Ce weekend en Argentine, le G20 a confirmé que les crypto-monnaies ne posaient actuellement pas de risques pour la stabilité financière mondiale mais qu’une ‘surveillance attentive‘ était nécessaire.
En outre, le groupe a demandé au GAFI un examen de la norme anti-blanchiment (AML) pour les crypto-actifs avant octobre 2018.
Le 21 et 22 juillet derniers à Buenos Aires se tenait la réunion du G20. D’après Challenges, les 20 états les plus industrialisés du monde ont discuté et estimé que la croissance mondiale était ‘solide‘ mais menacée par l’augmentation des tensions commerciales et géopolitiques.
Pour les crypto-monnaies, le G20 a exposé un raisonnement similaire aux précédentes déclarations de l’Union européenne et du Conseil de stabilité financière (FSB) en expliquant que les monnaies virtuelles n’étaient pas un danger pour l’économie à l’heure actuelle mais qu’elles devaient être surveillées attentivement.
En mars dernier, le G20 avait exhorté le Groupe d’action financière (GAFI) à mettre en place de nouvelles dispositions afin de lutter contre le blanchiment de capitaux. Ce weekend, le G20 a réitéré sa requête et a demandé au GAFI de clarifier la façon dont la norme anti-blanchiment (AML) s’applique au marché de la crypto-monnaie pour octobre 2018.
“Alors que les crypto-actifs ne posent pas de risque pour la stabilité financière à l’heure actuelle, nous restons vigilants. Nous réitérons nos engagements de mars relatifs à la mise en œuvre de normes par le GAFI et nous souhaitons obtenir une clarification en octobre 2018.”
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