
D’après une source proche du dossier, la société américaine Gemini Trust, éditrice de la plateforme d’échange de crypto-monnaies Gemini, a embauché plusieurs spécialistes afin de préparer l’ouverture d’une filiale en Angleterre.
Selon FinancialTimes, les jumeaux Winklevoss auraient pour ambition de conquérir le marché européen et seraient très intéressés pour ouvrir des bureaux au Royaume-Uni.
La personne familière avec le projet a révélé que leur firme Gemini Trust pourrait très prochainement déposer une demande afin d’obtenir une licence E-money de la part de l’organisme de régulation local FCA.
“Gemini explore continuellement des juridictions à travers le monde pour fournir un service d’échange d’actifs numériques de premier choix. Bien que nous n’ayons pas de projets immédiats, nous évaluons les opportunités qui pourraient permettre à l’économie mondiale d’acheter, vendre et stocker des actifs numériques de manière réglementée, sécurisée et conforme.” a indiqué plus tôt Gemini Trust sans donner plus de précision.
La semaine dernière, le Comité du Trésor de la Chambre des communes du Royaume-Uni a exhorté la FCA à créer un cadre réglementaire pour les crypto-monnaies dans le but de “mettre fin au Far West” et protéger les investisseurs.
Pendant ce temps, aux États-Unis, une enquête menée par le bureau du procureur de New York a affirmé qu’une grande majorité des plateformes d’échange de crypto-monnaies ne luttaient pas suffisamment pour empêcher la manipulation du marché.
À ce sujet, Gemini a embauché Nasdaq Inc pour exploiter sa technologie de protection des marchés baptisée SMARTS Trade Surveillance et ainsi repérer toute manipulation ou activité suspecte sur le service. La procureure du NY AG a noté cet effort lors de son enquête.
Gemini n’est pas le seul échangeur américain à s’intéresser à l’Angleterre comme pôle pour l’Europe. En avril dernier, la FCA a délivré une licence E-money au géant Coinbase.