Interpol, épaulé du japonais TrendMicro, a éradiqué plus de 15 000 malwares, dit de « crypto-jacking », présents sur des routeurs en Asie.
Interpol Global Complex for Innovation in Singapore (IGCI), en collaboration avec l’entreprise TrendMicro, a mené l’opération Goldfish Alpha visant à évaluer l’ampleur des menaces liées au crypto-jacking en Asie et définir des mesures pour lutter contre ce type d’attaque.
Après avoir détecté une importante campagne de crypto-jacking facilitée par l’exploitation d’une faille dans les routeurs de marque MikroTik, la société nippone spécialisée dans le développement de logiciels de sécurité a conçu et diffusé un document de prévention.
Des experts d’Interpol et du Computer Emergency Response Team (CERT) de 10 pays asiatiques ont ensuite travaillé pour localiser les routeurs infectés, informer les victimes et utiliser la documentation de TrendMicro pour éliminer les virus.
“Ayant aidé à identifier plus de 20 000 routeurs infectés dans la région, nous sommes ravis de dire qu’en novembre, ce nombre avait diminué d’au moins 78%,” a écrit Trendmicro sur son site internet.
Le crypto-jacking, ou le fait d’utiliser la puissance de calcul d’un tiers sans son consentement pour extraire de la crypto-monnaie, est une technique de plus en plus utilisée par les cybercriminels pour générer des revenus.
Contrairement aux autres attaques (phishing, ransomwares, vols de données…), le crypto-jacking n’a pas d’impact majeur sur la victime. Toutefois ce type de malware ralentit et réduit drastiquement la durée de vie des appareils infectés.
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