Engagé à vouloir faire du pays un leader mondial du web3, le Japon continue de prendre des initiatives en ce sens. Fumuo Kishida, premier ministre japonais a présenté les grandes lignes d’un projet qui vise à améliorer l’environnement du web3, conformément au développement de sa politique, basée sur l’innovation.
Le Japon : un hub de choix pour le web3 ?
Il y a quelques semaines, le Japon faisait déjà parler de lui sur le champ de la crypto monnaie, en adoptant une fiscalité plus douce pour les entreprises cryptos. Connu pour être à la pointe de la technologie, l’archipel japonais cherche aussi à devenir un hub mondial pour le web3.
C’est dans cette posture que le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé au monde entier que le pays cherchait à améliorer l’environnement du web3. Mais les ambitions nippones ne s’arrêtent pas là puisqu’il est aussi question de redonner du dynamisme à l’industrie du contenu. Des déclarations que l’homme politique a pu faire lors de la conférence WebX qui s’est ouverte ce mardi à Tokyo. Sur les réseaux sociaux, la nouvelle a bien évidemment été largement commentée :
🇯🇵Japanese Prime Minister Fumio Kishida stated that Web3 has the potential to change the traditional framework of the Internet and trigger social changes, and the government is working hard to improve the environment for promoting Web3. pic.twitter.com/sxsvqNlGkh
— Crypto Crib (@Crypto_Crib_) July 25, 2023
Par “améliorer l’environnement du web3”, Kishida sous-entend évidemment les mesures qui guideront et prendront en compte la protection des utilisateurs tout en améliorant l’expérience utilisateur et l’utilisation des jetons du web3.
Le web3 : une nouvelle forme de capitalisme ?
Fidèle à sa philosophie politique, Fumio Kishida, membre du parti libéral-démocrate, semble considérer le web3 comme un élément d’une nouvelle forme de capitalisme. Un élément qui rejoint d’ailleurs la politique plus globale menée au Japon par Kishida qui vise à stimuler la croissance en se concentrant sur l’innovation et la transformation numérique. La start-up nation à la japonaise en somme !
Au cours de la conférence, le Premier ministre a également remis sur le devant de la table le projet Ryugukoku sur lequel travaille un conglomérat d’entreprises japonaises :
Une grande entreprise japonaise annoncera bientôt un projet ambitieux à grande échelle qui créera une zone économique précieuse dans le métavers.
Lors de la conférence, Koichi Hagiuda, président du conseil de recherche politique du parti libéral démocrate a, lui aussi, pris la parole. Sur scène, il a ainsi pu présenter la position du parti à l’égard du web3 en appelant notamment à l’inclusion :
Même ceux qui ne connaissent pas l’industrie devraient adopter une position inclusive.
Sur les segments de l’économie numérique, le Japon souhaite donc bien déterminer à conserver son temps d’avance. Depuis l’an dernier, plusieurs personnalités politiques travaillent à la création d’un cadre pour le marché des NFT, les DAO ou encore celui des stablecoins. Pour promouvoir ces environnements, le pays a d’ores et déjà supprimé une taxe qui pouvait limiter l’éclosion de l’écosystème.
Source : Coindesk
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