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Le frère de Boris Johnson quitte sa place de conseiller de Binance

Kévin Comitogianni Rédacteur Author expertise
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Le FUD qui entoure la plateforme Binance fait monter la pression autour de l’exchange crypto. Certaines personnalités semblent d’ailleurs vouloir prendre leurs distances pour ne pas se voir éclabousser. Est-ce le cas de Jo Johnson ? Le frère de l’ancien Premier ministre du Royaume-Uni vient de quitter son poste de conseiller d’une filiale de Binance.

Jo Johnson, désormais ex-ancien conseiller de Binance

Vous connaissez sans doute l’ancien Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson et sa coupe de cheveux disons… inimitable. Mais saviez-vous que son frère, Jo Johnson, a un lien avec l’industrie crypto ? En effet, le petit frère de l’ancien premier ministre britannique collabore étroitement avec la plus grosse plateforme crypto au monde, Binance. Enfin, il collaborait.

Jo Johnson, aussi appelé Lord Johnson de Marylebone, a rejoint le conseil consultatif de l’une des filiales de Binance, Bitfinity. En poste depuis septembre, Johnson devait contribuer aux efforts de Binance pour s’implanter au Royaume-Uni.

En tant que filiale, Bitfinity fait partie de Binance. La jeune société a été créée en mars 2022. Entre autre, Bitfinity a pour fonction de convertir certaines monnaies fiat (comme la livre sterling et le dollar américain) en monnaies numériques.

En plus de Jo Johnson, le conseil consultatif de Bitfinity avait également accueilli Lord Vaizey. Lord Vaizey est un ancien ministre du numérique du Royaume-Uni et membre du conseil consultatif mondial de Binance.

En renforçant ses équipes de ces deux nouveaux membres, Binance poursuivait ses efforts pour asseoir sa légitimité auprès des régulateurs britanniques. En effet, Binance n’était pas dans les meilleurs termes avec la Financial Conduct Authority, qui s’était opposée au lancement d’une division britannique de la plateforme.

Toutefois, le Telegraph a annoncé hier que Jo Johnson a démissionné la semaine dernière. Dans ce communiqué du 19 décembre, Johnson a déclaré : « Je me suis retiré du conseil consultatif la semaine dernière et je n’ai aucun rôle dans cette entité [ou] dans toute autre entité connexe. ».

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La pression monte autour de Binance

Ce départ de Jo Johnson intervient dans une période pour le moins tendue pour Binance. Tout a commencé début novembre de cette année. En annonçant vouloir liquider ses jetons FTT, Binance a fait souffler un vent de panique sur l’exchange FTX. Après avoir entamé une mission sauvetage de son concurrent, Binance a ensuite préféré se retirer. On le sait, FTX n’a pas réussi a surmonter la crise et s’est mis en faillite le 11 novembre.

Naturellement, il serait trop facile de blâmer Binance pour les mésaventures de FTX. Depuis que l’affaire a éclaté, on en découvre un peu plus chaque jour sur le fonctionnement et la gestion de l’entreprise FTX. Son PDG, Sam Bankman-Fried a d’ailleurs été arrêté et est notamment accusé de fraude et de blanchiment d’argent. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur le rôle réel de Binance dans le crash de FTX.

Depuis la chute de FTX, la plupart des exchanges centralisés essayent de montrer patte blanche pour rassurer leurs clients et investisseurs. Naturellement, Binance s’est placé en tête de cette démarche. L’entreprise a d’ailleurs publié fièrement les résultats de son audit proof-of-reserves. L’audit réalisé par le cabinet Mazars concluait à la surcollatéralisation des fonds de Binance. Mais voilà, ce rapport et ses conclusions ont soulevé de nombreuses critiques et ont provoqué un sacré retour de flamme pour Binance.

Au milieu de tout cela, une vieille affaire concernant Binance a également refait surface. En effet, la société fait l’objet d’une enquête depuis 2018 concernant sa conformité aux lois contre le blanchiment d’argent. Ces accusations qui ont resurgit dans la presse n’ont fait que continuer à souffler sur les braises.

Le FUD (“fear, uncertainty, and doubt”) autour de Binance ne fait donc que grandir, malgré les déclarations rassurantes de son PDG Changpeng Zhao (alias CZ).

Certains quittent le navire

Quels que soient le bien-fondé et la véracité des accusations portées contre Binance, ça commence à sentir le roussi pour le numéro un des exchanges cryptos. Avoir un lien avec Binance deviendrait-il comme une tâche sur un CV ? En tous cas, certaines personnalités préfèrent visiblement prendre leurs distances.

D’après le Telegraph, la décision de Johnson fait effectivement suite à une pression croissante sur “la transparence des finances de Binance” et “l’aggravation de la crise dans le secteur des cryptomonnaies”.

Toutefois, Binance ne partage pas officiellement cet avis. Dans une déclaration, l’entreprise aurait tenté de justifier le départ de Johnson en évoquant sa charge de travail trop importante. « Lord Johnson a récemment pris le rôle de président exécutif de FutureLearn. Il se concentrera sur son nouveau rôle au sein de la plateforme d’apprentissage numérique et cherche à réduire ses autres activités. »

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Kévin Comitogianni Rédacteur

Kévin Comitogianni Rédacteur

Kévin a suivi une formation d’ingénieur mécanique à l’Institut Mécanique des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon. Après le diplôme, il a d'abord travaillé pendant 7 ans en France dans l’automobile puis dans le nucléaire pour EDF. Pour EDF, il travaillait sur les travaux d’installation et de rénovation des alternateurs pour le parc nucléaire français.

Par la suite, il s'est expatrié à Bristol en Angleterre où il a rejoint l’entreprise Atkins pendant 3 ans. En tant qu’ingénieur projet, ses activités portaient sur les diesels de secours de la centrale nucléaire d’Hinkley Point, actuellement en construction dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Après 10 ans passés dans l’ingénierie mécanique, il s'est réorienté pour devenir rédacteur web freelance en 2020. Cette activité lui permet de voyager tout en utilisant certaines compétences qu'il a acquises.

A l’heure actuelle, il est installé en Italie, en Toscane. Il écrit pour des clients spécialisés principalement sur les thématiques suivantes : la crypto-monnaie, la blockchain, les NFT, le métavers, le P2E et la finance au sens large. Les connaissances techniques acquises au cours de sa formation d’ingénieur l’aident à appréhender les aspects mathématiques associés à la blockchain et lui apportent la rigueur et le sérieux indispensables à tout rédacteur. Sa culture projet, quant à elle, lui permet d’organiser ses activités de manière à satisfaire le client en matière de qualité et de respect du planning.

Enfin, ses expériences à l’étranger lui donnent une ouverture d’esprit et une curiosité importantes pour la découverte de nouveaux domaines ainsi que la maîtrise de la langue anglaise indispensable dans la globalisation actuelle.

Sa femme Stéphanie est également rédactrice web depuis 2020. Elle est issue d’une formation d’ingénieur dans le bâtiment et l’économie de la construction. Cela leur permet de travailler en équipe, d’échanger sur le contenu de leur articles et d’assurer un standard élevé pour ce qui est de la qualité de leurs livrables.

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