L’australie prête à s’ouvrir davantage à la blockchain

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Lors de la Blockchain Week 2024 à Sydney, Andrew Charlton, politicien australien pro-crypto, a braqué les projecteurs sur la blockchain comme le joker capable de transformer l’économie australienne.

Il a lancé une prédiction audacieuse : la blockchain pourrait injecter jusqu’à 60 milliards de dollars annuels dans le moteur économique du pays. En parallèle, Charlton a aussi taclé la lenteur bureaucratique australienne à élaborer un cadre réglementaire pour les actifs numériques, avertissant que cette lenteur risquait de faire rater à l’Australie le train de l’innovation blockchain.

La blockchain est un moteur potentiel de croissance économique selon certains politiciens australiens

Andrew Charlton a brossé un tableau flamboyant de la blockchain, la propulsant au rang de catalyseur économique révolutionnaire. Pour lui, cette technologie pourrait secouer l’économie australienne avec la même puissance que les voyages aériens, les voitures, les puces semi-conductrices, et Internet l’ont fait autrefois.

L’idée est qu’elle pourrait injecter jusqu’à 60 milliards de dollars dans l’économie australienne chaque année, une bouffée d’air frais quand la productivité du travail stagne à un modeste 0,9 % au dernier trimestre de 2023, bien en deçà du glorieux 2,1 % des années 2000.

Charlton n’a pas mâché ses mots : sans une croissance solide de la productivité, les rêves d’augmentations de salaires et de niveaux de vie rehaussés resteront des mirages, d’où son appel pressant à embrasser la blockchain pour inverser cette tendance morose.

Les applications diversifiées de la blockchain dans les secteurs de croissance économiques

Charlton a enchaîné en mettant en lumière les multiples avantages de la blockchain, dévoilant comment cette technologie pourrait se glisser dans divers recoins du quotidien.

Il a fait miroiter aux participants de la conférence un monde où la gestion des dossiers médicaux par la blockchain les rendrait bien plus sécurisées et efficaces, une collecte des impôts boostée par une traçabilité pointue, un marché immobilier où les transactions sont transparentes comme du cristal, et même un système de vote infaillible.

Mais ce n’est pas tout ! La blockchain pourrait aussi métamorphoser les chaînes d’approvisionnement, assurant un suivi en temps réel des produits, tout en redessinant le paysage des transactions financières en éliminant les intermédiaires, coupant les délais de transaction, et réduisant les coûts.

En bref, Charlton a peint la blockchain comme une baguette magique capable de réinventer de fond en comble plusieurs industries.

Les défis de la réglementation des cryptos en Australie

Charlton n’a pas manqué de pointer du doigt le talon d’Achille de cette course à l’innovation : la lenteur bureaucratique australienne. La lenteur du gouvernement à dessiner un cadre réglementaire pour les actifs numériques serait pour lui, très grave.

Il en a profité pour mettre en garde contre le risque de laisser filer le train de l’opportunité économique que la blockchain promet. Pendant que l’Australie traîne les pieds, des avant-gardistes comme Singapour, l’Europe, Hong Kong, et les Émirats arabes unis déploient déjà des législations pour booster l’innovation en actifs numériques.

Charlton appelle à une régulation qui permette aux entreprises de jongler avec les actifs numériques aussi facilement que les actifs traditionnels. En parallèle, il a exhorté à résoudre la pénurie de compétences technologiques pour attirer un afflux de startups dans ce secteur en pleine ébullition.

Pour Charlton, sans un coup d’accélérateur sur la régulation et les compétences tech, l’Australie risque de se retrouver sur le quai, à regarder passer le train de l’innovation blockchain sans y être monté.

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