Après avoir descendu en dessous des 33 000$, le bitcoin tente de se reprendre en grimpant jusqu’à 37 000$. Une performance importante mais insuffisante pour affirmer si l’actif s’est défait du piège baissier.
L’année 2022 n’a pas commencé sur les chapeaux de roues pour le bitcoin. D’autant plus qu’il sortait d’une période difficile en décembre, il est rattrapé par un contexte global de marché baissier avec les autres classes d’actifs risqués. Le S&P 500 a reculé de près de 10% sur l’année.
Côté analyse technique, la première cryptomonnaie du marché se devait de défendre la ligne des 38 000$. Mais, on a vu qu’il a échoué à la maintenir. Donc, dans ces conditions, un creux vers les 30 000$ et moins est inévitable.
Pourquoi renverser les 38 000$ est aussi important?
Quand on regarde le dernier mouvement du bitcoin en données horaires qui l’a conduit en dessous des 33 000$, on remarque que la barre des 38 000$ coïncide directement avec 0,5 de fibonacci. Ce qui fait de ce niveau un véritable point de repère pour la tendance future de la crypto. Cela dit, tout franchissement solide et soutenu en dessus de cette barre induirait amènerait de l’espoir pour une reprise de la hausse. A l’inverse, si le bitcoin continue d’échouer sous cette barre, le scénario du pire n’est pas à exclure.
Côté indicateur de tendance, les bandes de bollinger en données horaires plaident pour un actif suracheté mais son cours se place toujours en dessus de la moyenne mobile. Cette tendance à l’achat est confirmée par le RSI, comme on peut le voir qui se rétracte après un sommet à 68,51.
Et si le bitcoin avait atteint la séance du paroxysme des ventes ?
Fondamentalement, c’est ce que le bitcoin et les autres actifs risqués ont besoin pour impulser une vraie tendance haussière: une séance de forte liquidation qui les fera bottomisé pour pivoter vers un support. A-t-on déjà cette situation? Selon un expert de JP Morgan, Marko Kolanovic, le marché est à ses étapes finales de liquidation.
L’expert continue par dire que la peur des investisseurs va se dissiper avec la publication des résultats financiers des entreprises. Dans une note aux investisseurs, il a écrit :
Alors que certains craignent que la hausse des prix des intrants n’affecte les marges, nous prévoyons que celles-ci resteront solides grâce à une forte activité et à des prix supérieurs à l’inflation salariale
Par contre, l’expert français d’analyse technique, Vincent Ganne, dans sa rubrique Top Ganne pour Swissquote pense que le marché n’a pas encore fourni cette séance de (sell exhaustion session).