Comme Howard Marks, Jordan Belfort, alias the Wolf of Wall Street, reconnaît son erreur de 2017 au sujet de Bitcoin. Et l’expert de la finance estime ainsi que le BTC peut encore grimper de 80%.
Bitcoin ? Une simple mode, et pas même une bonne. C’est en substance l’opinion exprimée par Howard Marks en 2017 à l’égard de la cryptomonnaie. Depuis, le milliardaire a clairement révisé sa position.
Marks n’est pas le premier détracteur du Bitcoin à s’y convertir. Et Warren Buffet ? Son adoption n’est pas pour demain. En revanche, Jordan Belfort concède une erreur de jugement, qui remonte là aussi à 2017.
Bitcoin devait disparaître à jamais
Cette période ne doit rien au hasard. Bitcoin atteignait cette année son plus haut niveau historique à 20.000 dollars. Le BTC était sur toutes les lèvres, mais pas nécessairement pour en faire les louanges. Et Jordan Belfort n’était guère un enthousiaste du Bitcoin.
Mais au fait, qui est-il ? Les cinéastes ont pu découvrir sa vie de jeune trader dans le film de Martin Scorsese, le Loup de Wall Street. Celui-ci retraçait donc son histoire… jusqu’à son arrestation par le FBI.
Et en 2017, Jordan Belfort en était convaincu, le Bitcoin allait exploser. Sur ce point, il n’avait pas tout à fait tort, même s’il n’imaginait pas alors que la cryptomonnaie renouerait avec son ATH trois ans plus tard.
« J’avais raison à l’époque, mais je pensais aussi que Bitcoin disparaîtrait à jamais. Il était difficile à vendre et facile à acheter, tous les ingrédients qui font la manipulation », déclare-t-il auprès de Fortune.
Le BTC échappe à la réglementation. Jusqu’à quand ?
C’est d’ailleurs à ce titre, que l’ancien trader anticipait une intervention des régulateurs. Celle-ci n’est pas encore à l’ordre du jour. Toutefois, selon la Deutsche Bank, elle pourrait bien devenir une réalité fin 2021 ou en début d’année prochaine.
Pour justifier la réglementation de Bitcoin et des crypto-actifs, les autorités se tourneront peut-être vers l’argument de la lutte contre le blanchiment. De l’aveu de cet expert de la finance, « Bitcoin semblait être la tempête idéale pour le blanchiment d’argent. »
« Je pensais que les comptes en Bitcoin en Suisse et aux Caïmans seraient dévoilés. Je pensais que Bitcoin s’imposerait dans un premier temps, puis qu’il serait réglementé jusqu’à la faillite », se souvient encore Jordan Belfort.
Non seulement le BTC n’a pas fait faillite, mais il atteint des sommets historiques. Pour l’ex-trader de Wall Street, la hausse n’est sans doute pas à son terme. La marge de croissance demeure conséquente, estime-t-il, anticipant une progression de 80% jusqu’à 100.000 dollars.