La semaine dernière, le milliardaire Stan Druckenmiller a donné une interview à la newsletter quotidienne The Hustle. Stan Druckenmiller a créé Duquesne Capital en 1981 et a travaillé en lien avec Georges Soros chez Quantum Fund jusqu’en 2000. Au cours de l’interview, le milliardaire américain a donné son avis sur trois cryptos en particulier : Dogecoin, Bitcoin et Ethereum.
Ce que pense Stan Druckenmiller du Dogecoin (DOGE)
Le moins que l’on puisse dire est que Stan Druckenmiller n’est pas le plus grand fan du Dogecoin ! Pour lui, cette cryptomonnaie n’a pas « d’utilité » et est une symbole de la folie spéculatrice. Contrairement au Bitcoin, le cours du Dogecoin l’indiffère et il préfère faire comme si le Dogeocoin « n’existait pas ». Il a même comparé l’investissement dans le Dogecoin à une façon différente de jouer au casino.
« Lorsque le Bitcoin augmente, je deviens fou parce que je n’ai pas de Bitcoin. Lorsque le Dogecoin augmente, cela me fait rire. (…) Je pense tellement peu de chose à propos du Dogecoin que cela m’indiffère lorsqu’il augmente. » Stan Druckenmiller
L’opinion de Stan Druckenmiller sur le Bitcoin et l’Ethereum
L’interview devient encore plus intéressante lorsque l’on considère ce que Stan Druckenmiller a déclaré à propos du Bitcoin et de l’Ethereum. Tout d’abord, il a indiqué que pour lui « le Bitcoin avait gagné la course de l’actif référence pour la réserve de valeur ». Avec plus de 13 à 14 ans d’historique et une circulation de coins limitée, Stan Druckenmiller pense que le Bitcoin sera ainsi « très très dur à renverser ».
Autre chose intéressante, Stan Druckenmiller s’est exprimé sur l’Ethereum et sa position de leader dans le domaine des smart contracts. Il a ainsi évoqué le développement d’internet pour faire une analogie avec celui des cryptos liées à la DeFi. Et pour lui, il est « sceptique » sur le fait que l’Ethereum peut maintenir sa position de leader.
« Je suis un peu plus sceptique quant à sa [Ethereum] capacité à maintenir sa position. Cela me rappelle un peu Myspace avant Facebook. Ou peut-être une meilleure analogie est celle de Yahoo avant l’arrivée de Google. (…) Google n’était pas beaucoup plus rapide que Yahoo, mais ce n’était pas nécessaire. Tout ce qu’il fallait, c’était être un peu plus rapide et le reste appartient désormais à l’histoire. » Stan Druckenmiller