Face à un panorama financier en constante évolution, Prometheum, acteur majeur des actifs numériques, fait l’objet d’une attention toute particulière. Les législateurs ont demandé à la SEC des explications sur comment Prometheum a-t-il pu recevoir leur accord.
Des préoccupations républicaines face à l’approbation de la licence de Prometheum
Les représentants du parti républicain manifestent une certaine inquiétude concernant la récente approbation par la SEC de la licence spéciale de courtisan accordée à Prometheum, société renommée dans le domaine des actifs numériques.
Cette licence, approuvée initialement par la Financial Industry Regulatory Authority (FINRA), permet à la société de conserver les titres d’actifs numériques. La FINRA, elle-même sous la surveillance de la SEC, a mis en exergue l’intrication des autorités régulatrices dans cette affaire.
La synchronicité de cette approbation, alors que la législation relative à la régulation des crypto-monnaies est en cours d’élaboration, suscite un intérêt accru parmi les législateurs.
Le calendrier de l’approbation : un point de contention
La séquence des événements n’a pas manqué de faire réagir. Effectivement, quelques jours avant que la licence de Prometheum ne reçoive son approbation, une session a eu lieu entre le comité des services financiers et le comité de l’agriculture de la Chambre.
#NEW: Chairman @PatrickMcHenry led Republicans on the Financial Services Committee in letters to @FINRA and @SECGov regarding the shady approval of Prometheum as the only Special Purpose Broker-Dealer for digital assets.
👇 Read more 🔗https://t.co/2B9TYw070h pic.twitter.com/8erscG99JO
— Financial Services GOP (@FinancialCmte) August 15, 2023
L’objet de cette session était précisément d’évoquer un éventuel projet de loi réglementant la crypto. Patrick T. McHenry, le président du comité des services financiers, s’est publiquement interrogé sur l’opportunité d’une telle approbation, suggérant qu’elle pourrait viser à supprimer l’existence d’un cadre réglementaire déjà solide pour les actifs numériques.
Prometheum : sous les feux de la rampe
L’entreprise Prometheum s’est retrouvée au centre de l’attention récemment. Leur co-PDG, Aaron Kaplan, en témoignant devant le comité de la Chambre, a exprimé son souhait d’établir une plateforme d’échange de crypto-monnaies qui serait en adéquation avec les législations actuelles sur les valeurs mobilières.
Cette perspective, alignée sur la vision réglementaire de la SEC, a toutefois révélé des réactions mitigées dans l’industrie crypto, où certaines indiquent que les plateformes ne devraient pas nécessairement être enregistrées auprès de cette agence.
De plus, les relations supposées entre Prometheum et le Parti communiste chinois ont été source de controverses, soulevées lors de sessions et correspondances précédentes.
•Its co-founder, Aaron Kaplan, testified before Congress in June in support of the SEC's regulatory strategy for digital assets. This was a surprise to many, as Kaplan is a registered Republican and the crypto industry is generally opposed to regulation.
•Prometheum has been… pic.twitter.com/yvy3P4S3Z7— Rox Kulliye (@2rkiva) August 15, 2023
Afin de démêler cette affaire complexe, McHenry, avec le soutien de plusieurs autres représentants républicains, a rédigé une lettre à l’attention de Robert Cook, président de la FINRA. Ce courrier cherche à obtenir des précisions sur les mesures prises par la FINRA vis-à-vis des relations supposées entre Prometheum et le Parti communiste chinois.
Des informations complémentaires ont également été sollicitées concernant le nombre de demandes de courtisans spéciaux encore en attente et le nombre de ces demandes qui ont été rejetées.
Source : The Block
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