C’est fait, l’Ether établit à nouvel ATH à plus de 4.100 dollars. En l’espace d’une semaine, le prix de la crypto a bondi de 1.000 dollars.
Fin 2020 et début 2021, c’est Bitcoin qui faisait parler de lui pour sa capacité à exploser ses records et établir de nouveaux ATH. Ces dernières semaines, c’est sans conteste Ethereum qui ravit toute la lumière.
Les raisons ne manquent pas, il est vrai. Une semaine auparavant, l’ETH affolait déjà les compteurs. Il passait pour la première fois au-dessus du cap des 3.000 dollars. Mais rien ne semble pouvoir arrêter cette marche en avant.
13,9 Mds $ d’ETH chez les gestionnaires de fonds
Ainsi, le 10 mai, l’Ether cote désormais plus de 4.100 dollars. En l’espace de quelques jours donc, son prix s’est valorisé de 1.000 dollars supplémentaires. Et on voit mal pourquoi cette hausse connaîtrait un brutal coup d’arrêt.
La flambée de l’Ether attire en effet de nouveaux investisseurs. Bitcoin captait jusqu’à présent l’intérêt quasi exclusif des institutionnels. Ce n’est plus le cas. Ces derniers adoptent rapidement l’Ethereum.
Comme le détaille un rapport de Coinshares, les institutionnels ont acheté pour plus de 30 millions de dollars d’ETH au cours de la seule fin du mois d’avril. Ainsi, les gestionnaires de fonds détiendraient désormais 13,9 milliards de dollars en ETH ou en véhicules ETH.
En hausse aujourd’hui de près de 4%, la capitalisation totale de l’Ethereum s’approche à vitesse grand V des 400 milliards d’euros. Mais si l’ETH poursuit sur sa trajectoire actuelle, ce seuil pourrait être atteint au cours des prochains jours.
En dollars, l’Ether culmine déjà au-dessus des 400 milliards, à plus de 450 milliards de dollars. Avec un tel niveau de capitalisation, il éclipse des multinationales renommées comme Wal-Mart. La première banque US, JPMorgan Chase, est à portée d’Ether désormais.
La blockchain Ethereum en pleine révolution
Mais comment expliquer une inflation si forte et si soudaine du cours de la 2e des cryptomonnaies ? Il y a d’abord les usages de la blockchain Ethereum. Avec la DeFi et les NFT, elle dispose de 2 puissants moteurs de croissance.
En outre, la finance traditionnelle s’intéresse à son tour au potentiel de la blockchain publique. Fin avril, la Banque européenne d’investissement (BEI) émettait sa première obligation numérique de 100 millions d’euros pour acheter Ethereum.
Ethereum, dans son architecture actuelle, suscite donc une forte adoption. Or, elle poursuit par ailleurs sa propre transformation avec ETH 2.0. Plus de quatre millions de jetons sont à présent en staking sur la blockchain, qui se rapproche des leaders du secteur.
Enfin, le réseau devrait cette année répondre à sa principale problématique : les frais. Deux mises à jour de l’infrastructure sont au programme des prochains mois, dont le hard fork « London ». Son activation doit refondre la structure des frais de l’ETH.