Après sa visite en Suisse, la présidente du comité des services financiers de la Chambre des États-Unis, Maxine Waters, a déclaré être toujours préoccupée par Libra, le projet de cryptomonnaie du géant Facebook.
Suite au déplacement du groupe de législateurs américains présidé par Waters en Suisse, la démocrate a annoncé que les discussions avec plusieurs régulateurs locaux n’avaient pas suffit à la rassurer concernant l’arrivée d’une monnaie numérique gérée par une multinationale comme Facebook.
“Aujourd’hui, mes collègues et moi quittons la Suisse après avoir rencontré des représentants du gouvernement qui, selon Facebook, réglementeraient l’association Libra, dont le siège est en Suisse. Bien que j’apprécie le temps que les responsables du gouvernement suisse ont pris pour nous rencontrer, mon inquiétude demeure de permettre à une grande entreprise de technologie de créer une devise mondiale alternative sous contrôle privé.” a-t-elle dit.
Le groupe s’est entretenu avec l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), le Secrétariat d’Etat aux questions financières internationales ainsi qu’avec le Commissaire fédéral à la protection des données et à l’information (PFPD).
Le mois dernier, le Comité des services financiers de la Chambre des États-Unis a tenu une audience sur Libra en compagnie de David Marcus, le directeur blockchain de Facebook. Waters avait exhorté Marcus à mettre en pause le projet jusqu’à ce que tous les régulateurs soient rassurés.
Libra serait actuellement visé par une enquête antitrust de l’UE et, suite à l’intensification de la pression réglementaire autour du projet, plusieurs membres de la fondation envisageraient de quitter l’aventure.
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