Face au contexte baissier des dernières semaines, certains projets réussissent toujours à tirer leur épingle du jeu. Si la majorité des tokens suivent le cours du Bitcoin et d’Ethereum, d’autres se détachent. C’est notamment le cas du token Luna Classic (LUNC), de l’écosystème Terra qui profite de l’instauration d’une nouvelle taxe de brûlage sur les échanges.
LUNC renaît de ses cendres !
Après plusieurs semaines d’embellie, le marché crypto connaît des jours plus difficiles. Si l’on en croit les données de la plateforme Coinmarketcap, le cours du Bitcoin a dévissé de près de 15 % sur les 30 derniers jours. Du côté d’Ethereum, la baisse est de l’ordre de 8 %, malgré l’enthousiasme que suscite The Merge.
Dans le même temps, le cours du LUNC a connu une forte hausse : + 163 %. Si le token LUNC s’échange aujourd’hui contre 0,0002712 $, il a même dépassé les 0,0003 $ en début de mois. Cette forte hausse est à mettre au crédit d’une nouvelle initiative : l’introduction d’une taxe de brûlage de 1,2 % pour chaque échange incluant du LUNC. Concrètement, cette taxe inclue l’ensemble des transactions on-chain et exclut l’intégralité des activités hors chaines comme le passage d’un portefeuille chaud vers un portefeuille froid. Ce nouveau mécanisme sera introduit le 12 septembre prochain.
Le graphique suivant reprend l’évolution du cours du LUNC depuis 30 jours :
La communauté comme moteur de la relance de Terra
Il y a quelques mois, l’effondrement de l’écosystème Terra créait un véritable tremblement de terre sur le marché crypto. Perte de confiance des utilisateurs, fragilisation des entreprises exposées à l’UST ou au LUNA, les conséquences sont encore visibles aujourd’hui. Dès les premières prises de position, la volonté des développeurs du projet aura été de remettre la communauté au centre du projet.
Suite à l’effondrement de l’écosystème, le token LUNA a été produit en masse, conformément au protocole de Terra. La supply du token est monté à son maximum à 7 000 milliards de tokens. Une multiplication de l’offre qui est la conséquence directe de la plongée de son cours. En l’espace de quelques jours, l’actif passa ainsi de 80 dollars à moins d’un centime.
Cette folle phase inflationniste semble désormais être terminée. Car avant l’ajout du nouveau mécanisme de combustion à 1,2 %, le protocole fonctionnait déjà sur un mécanisme déflationniste. Un mécanisme qui a ainsi permis de retirer plus de 3 milliards de tokens de la circulation. Cette nouvelle taxe à 1,2 % devrait encore accélérer le processus. Pour beaucoup, ce mécanisme pourrait entrainer la combustion d’environ 50 % des tokens LUNC. Un élément qui dépendra évidemment du volume des échanges.
Le staking Terra a le vent en poupe !
Les rendements du staking peuvent aussi expliquer l’engouement autour du token LUNC. Le staking du token LUNC offre aux utilisateurs des rendements qui peuvent atteindre 37 % d’APY. Si on se souvient que ce sont les rendements insoutenables qui ont contribué à la perte de l’écosystème Terra, les utilisateurs continuent de revenir massivement.
Le 27 août dernier, 2,6 % des tokens LUNC étaient stakés. En seulement quelques jours, ce chiffre a bien augmenté. Il est désormais proche des 8 %. Signe du retour de la confiance des utilisateurs. Pour le protocole, les jours et les semaines à venir pourraient donc s’avérer décisives.