Un rapport français délivré par les autorités compétentes en France fait état du Metaverse et ce qu’il devrait être dans un futur plus ou moins proche. Un point important et nécessaire à son développement est sa neutralité tout comme Internet l’est aujourd’hui.
En effet, le rapport met aussi en garde contre les grandes entreprises qui pourraient potentiellement avoir le monopole et surtout le contrôle du Metaverse. À travers ce document, on retrouve ainsi plusieurs façons dont cette technologie pourrait évoluer à l’avenir.
Qu’est-ce que le Metaverse
Ce rapport français commence par essayer d’expliquer ce qu’est le Metaverse en expliquant la confusion fréquente du mot commençant par une majuscule “Metaverse” et le “metaverse”. Alors que le Metaverse est un concept général, le metaverse est un simple univers en 3 dimensions, persistant et en temps réel.
Ce sont donc des mondes qui existent en même temps que le nôtre et en prime, ils devraient continuer à exister même en notre absence. Il y a encore beaucoup de travail à définir et améliorer la profondeur du Metaverse. Les technologies existent, mais n’en sont qu’à leur début. Le potentiel est presque infini, mais les limites restent encore la technologie et la manière de développer ce concept.
De ce fait, quand bien même le Metaverse est un concept clair, il y a encore des zones de flou notamment sur son utilisation et sur ce qu’il sera à l’avenir. Cela vient à inventer un nouvel Internet, ce qui prouve à quel point le projet est fastidieux et dont on ne sait pas quelle tournure il pourra prendre tout comme le web tel qu’on le connaît a su évoluer au fil de son existence.
Bien entendu, ce concept de Metaverse pourrait se nommer Metaverse crypto tant les deux sont liés. En effet, le secteur des crypto-monnaies aura un grand rôle à jouer que cela soit pour valider les transactions ou définir l’authenticité via les NFT.
L’investissement en crypto-monnaies est proposé par eToro (Europe) Ltd en tant que PSAN, enregistré auprès de l’AMF. Les crypto-monnaies sont très volatiles. Pas de protection des consommateurs.
Les entreprises de la Silicon Valley et le Metaverse
Bien entendu, le Metaverse est un concept qui plaît, car il a du potentiel et aussi surtout, il offre une perspective de bénéfices infinis. L’exemple parfait est Facebook qui a renommé sa maison mère l’an dernier en Meta dans le but de lancer sa compagnie vers ses nouvelles technologies.
Malgré tout, une entreprise comme Facebook ne devient pas le Metaverse ou une partie du concept en quelques jours, notamment aux yeux des utilisateurs du célèbre réseau social qui ont un tout autre usage de ce dernier.
De plus, il faut rester vigilant à la volonté de ces nombreuses grandes entreprises à vouloir bâtir leur propre définition du Metaverse avec leurs applications propriétaires afin d’avoir un maximum de contrôle. Quand bien même le rapport laisse entendre que ce sont des solutions développées plutôt à but professionnel, ces entreprises ont déjà l’habitude d’être à la limite quand il s’agit de prendre le contrôle.
Néanmoins, le concept du Metaverse ne plaît pas encore à tout le monde et particulièrement pas aux actionnaires comme c’est le cas chez Meta. Depuis que la société a changé de nom, elle a perdu l’occasion de conclure de nombreuses affaires en 2022 selon Brad Gerster de Altimeter Capital.
En conséquence de cela une réduction du personnel de 20 % ainsi que la demande de limiter les investissements liés au Metaverse ont été suggérés par Gerstner dans une lettre ouverte envoyée à Mark Zuckerberg.
Le public face au Metaverse
Le rapport français continue en expliquant qu’afin d’éviter une domination complète par les entreprises les plus puissantes, le Metaverse doit aussi se développer via des institutions publiques. Tout en accentuant les risques que cela pourrait impliquer pour d’autres écosystèmes numériques notamment les réseaux sociaux, mais aussi le harcèlement et la désinformation.
Ainsi, d’après les conclusions de ces autorités compétences la solution la plus réalisable serait d’appliquer des standards similaires à ceux que sont Internet aujourd’hui en créant des protocoles ouverts et la mise en place de standards internationaux qu’il faudrait respecter jusqu’à un certain point afin de créer un environnement public et non pas aux mains des entreprises les plus puissantes.
Pour créer un tel Metaverse, chaque autorité devrait créer son propre metaverse sous la forme d’une brique qui peut interagir et s’assembler facilement avec les autres. Le rapport illustre l’exemple de l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière qui produit déjà des base de données pour des applications immersives.
Le Metaverse est une réalité qui risque de se produire d’une façon ou d’une autre dans les années à venir. Peut-être même en quelque sorte l’évolution d’Internet tel qu’on le connaît aujourd’hui. Ainsi bien que du côté des cryptos liées au Metaverse le volume d’échange a fortement baissé, la hype de voir de tels mondes à portée de main dans un futur proche est quelque chose que tout le monde veut voir se produire d’une manière ou d’une autre.
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Emmanuel Mounier
Expert en Crypto-monnaie
