Le Bitcoin, ainsi que toutes les autres monnaies virtuelles reposant sur la technique du Proof-of-Work (PoW) sont désormais dans le collimateur de la Commission européenne. Cette institution prépare actuellement un plan d’étiquetage énergétique des crypto-monnaies qui pourrait bien chambouler toute l’industrie de minage des cryptos.
Le plan d’étiquetage énergétique de l’UE
La Commission européenne prépare un vaste plan d’étiquetage énergétique des crypto-monnaies. Il est notamment question d’intégrer un label d’efficacité énergétique afin d’évaluer chaque crypto-monnaie dans une perspective environnementale. Le classement de la Commission européenne des monnaies virtuelles sera établi en collaboration avec des partenaires internationaux.
“Il est impératif de veiller à exploiter les technologies blockchain les plus efficaces en matière énergétique pour réduire leur impact environnemental” affirme un membre de la Commission européenne, d’après une source proche de l’agence de presse Bloomberg.
The EU is considering a grading measure that will encourage more environmentally friendly crypto systems, according to a draft proposal https://t.co/p18avQ3Uvl
— Bloomberg Crypto (@crypto) October 19, 2022
L’objectif : réduire la consommation énergétique ?
L’objectif de ce plan est de limiter la consommation énergétique de l’ensemble des crypto-monnaies en favorisant l’adoption de monnaies plus vertueuses en matière d’environnement. En raison des problèmes d’acheminement de gaz russe en Europe, l’institution européenne exhorte les pays membres à cibler l’activité de minage afin de réduire la consommation énergétique des crypto-mineurs cet hiver.
Il s’agit à première vue d’une bonne initiative pour pousser les autres monnaies virtuelles de première génération à franchir le pas. Depuis sa migration vers le modèle Proof-of-Stake, l’Ethereum a en effet réduit sa consommation énergétique par 99,9%. Mais on peut néanmoins se demander si l’institution européenne ne va pas profiter de ce nouveau plan d’action pour imposer des mesures plus liberticides ?
Des mesures plus liberticides sur les rails ?!
L’institution européenne commence d’ailleurs par préconiser d’interdire purement et simplement l’utilisation par les monnaies virtuelles du modèle PoW, ou encore de pousser les organisations des monnaies virtuelles à divulguer la consommation énergétique.
Un rapport de l’impact climatique de l’industrie du minage d’ici 2025 serait également dans les cartons. La Commission européenne invite également les pays membres de l’UE à mettre fin aux programmes d’exonérations fiscales pour les mineurs de cryptos.
Le Bitcoin en ligne de mire de la Commission européenne !
Le Bitcoin est bien sûr dans la ligne de mire de ce plan d’étiquetage énergétique. Rappelons en effet que cette monnaie virtuelle représente encore à ce jour 39,90% de la somme totale des capitalisations boursières des cryptos. L’outil mis en place par l’Université de Cambridge estime même que la monnaie virtuelle de Satoshi Nakamoto a consommé 102,11 TWh sur une année (plus de trois fois la consommation énergétique annuelle de la ville de Paris !). Un rapport établi par la société d’investissement Coinshares considère que le Bitcoin est responsable de 0,08% des émissions de CO2 à travers le monde.
Les cryptos vertes séduisent de plus en plus de traders et d’investisseurs
Cette nouvelle régulation du secteur des crypto-monnaies ne semble pas avoir un impact notable sur les cryptos vertes à court terme. Cardano (ADA), l’une des principales monnaies virtuelles utilisant le Proof-of-Stake (PoS), chute même de 3,89% dans les dernières 24 heures, tandis que Hedera Hashgraph (HBAR) s’enfonce dans le rouge à -5,40%.
L’activité de minage est de toute façon compliquée à contrôler pour les institutions européennes et les mineurs de l’UE ne représentent que seulement 10% de l’activité de minage totale des cryptos à preuve de travail.
Les cryptos vertes séduisent de plus en plus d’investisseurs. Ces monnaies virtuelles fonctionnent à partir d’un modèle technique moins consommateur en énergie : le Proof-of-Stake (PoS).
IMPT.io séduit les investisseurs avec son ICO
IMPT.io en est le parfait exemple ! La première phase de l’ICO de cette monnaie virtuelle est un véritable succès à l’heure actuelle, avec plus de 5,8 millions de dollars déjà souscrits (plus de 50% des jetons mis en vente). Chaque token est mis en vente au prix de 0,018 dollar. La première phase de l’ICO a démarré le 3 octobre et la finalisation de cette phase était prévue pour le 25 novembre, mais face à l’engouement des investisseurs pour cette crypto, il est très vraisemblable que la première phase se termine bien avant cette date.
Un Tweet daté du 10 octobre 2022 mentionnait déjà le succès de l’ICO en cours :
Le projet @IMPT_token à la cote ! Plus de 2,5 millions de dollars ont été levés en 7 jours. Si IMPT n’en est qu’à ses prémices, il attire déjà de nombreux investisseurs. La 1ère phase de l’ICO risque bien de se finir avant la date limite du 25 novembre. https://t.co/5Wt7D4Q337
— Cryptonaute (@Cryptonaute_btc) October 10, 2022
Il faut bien admettre que cette crypto verte a tout pour réussir. Son modèle économique repose déjà sur un concept très novateur : les crédits carbone. Beaucoup d’entreprises et de particuliers souhaitent compenser leurs émissions de CO2 en achetant des crédits carbone et en convertissant ces crédits carbone en actions environnementales.
L’investissement en crypto-monnaies est proposé par eToro (Europe) Ltd en tant que PSAN, enregistré auprès de l’AMF. Les crypto-monnaies sont très volatiles. Pas de protection des consommateurs.
IMPT.io apporte une solution technique à ce problème. En souscrivant des jetons IMPT, l’investisseur peut ensuite convertir ces jetons en crédits carbone et en actions environnementales.
Pour en savoir plus :
Les meilleures crypto-monnaies vertes à acheter en 2022