Un exchange crypto n’est pas éternel. Chaque année, des dizaines d’exchanges ferment pour différentes raisons. Le comparateur d’exchange cryptos Cryptowisser a fait le point sur les exchanges fermés depuis le début de l’année 2020.
Pourquoi certains exchanges ferment ?
Un exchange est une plateforme qui permet principalement d’échanger des cryptos. La plupart des grandes cryptos y sont présentes, à commencer par le Bitcon, l’Ethereum et le Ripple. Certains exchanges proposent également d’acheter directement des cryptos avec de la monnaie fiat.
Il existe plusieurs raisons qui font qu’un exchange doit fermer. Déjà, certains ont fermé volontairement. La fermeture peut résulter de mauvais résultats qui ont dégradé trop fortement ses revenus. Sans surprise, les petits exchanges sont les plus fragiles. La montée en puissance de la DeFi avec ses services toujours plus nombreux d’exchanges décentralisés met en danger beaucoup de plateformes d’échange. De plus, le monde de la crypto est en pleine structuration. Des requis toujours plus nombreux apparaissent et contraignent les activités des exchanges. Pour les petites structures, il devient dès lors difficile de suivre le rythme.
Pour d’autres exchanges, la fermeture résulte d’un piratage de grande ampleur. En plus de la perte financière engendrée, la perte de confiance auprès des investisseurs est souvent fatale. Enfin, certains exchanges sont fermés parce que leurs activités étaient illicites.
Quels sont les exchanges qui ont fermé en 2020 ?
Le comparateur d’exchange Cryptowisser dresse la liste des plateformes qui ont disparu en 2020. En plus de citer leur nom, le site explique la raison qui a entraîné la disparation du service.
Ainsi, depuis le début de l’année 2020, il apparaît que 75 exchanges ont dû fermer leurs portes. Sur ces 75, 31 exchanges ont été fermés volontairement, tels que :
BOA Exchange (Belgique) |
Bitunio (Royaume-Uni) |
Nocks (Pays-Bas) |
Instant Bitex (Royaume-Uni) |
Orderbook.io (Turquie) |
Blockonix (Malte) |
Anxpro (Hong Kong) |
Token.Store |
BTCEXA (Australie) |
Bitqist (Pays-Bas) |
OpenLedger DEX (Danemark) |
DEX.top |
Hodly (USA) |
BHEX (Malte) |
OmniTrade (Brésil) |
GuldenTrader (Pays-Bas) |
Stellar DEX |
Bitlish (Royaume-Uni) |
Fisco (Japon) |
Koineks (Turquie) |
Sparkdex (Hong Kong) |
Easyrabbit (Chypre) |
Trade Satoshi (Royaume-Uni) |
Bitbox (Singapour) |
Fcoin Exchange |
Chainrift (USA) |
Cobinhood (Îles Caymans) |
HBUS (USA) |
VirWox (Australie) |
DFlow (Estonie) |
The PIT (Pays-Bas) |
34 exchanges ont été fermés sans qu’aucune raison officielle ne soit mise en avant. C’est le cas de :
Krypto Connection (Royaume-Uni) |
CashFinex (Estonie) |
TokenJar (Turquie) |
FUBT (Hong Kong) |
Bitrush (Pays-Bas) |
Efin.cx (Hong Kong) |
QBTC (Îles Caymans) |
BitHash (Seychelles) |
Coinrail (Corée du Sud) |
LBank (Hong Kong) |
TiDeal (Hong Kong) |
BitBegin (Nigéria) |
OOOBTC |
Nexybit (Corée du Sud) |
Coinfinit (Corée du Sud) |
CryptoDerivatives |
CoinZest (Corée du Sud) |
55 Global Markets (USA) |
CoinMex (Belize) |
ChaoEX (Estonie) |
TOPBTC (Australie) |
IDAX (Mongolie) |
LEOxChange (émirats Arabes Unis) |
ICOCryptex (Pays-Bas) |
Coinrate (Royaume-Uni) |
ZG.top (Mongolie) |
CoolCoin (Australie) |
Purcow (Hong Kong) |
CredoEx (USA) |
Coinchangex (Maroc) |
3XBIT (Brésil) |
BTCbear (Estonie) |
Crypto Dao (Royaume-Uni) |
Unichange (Saint-Vincent-Et-Les-Grenadines) |
Enfin, 10 exchanges ont été fermés pour les raisons suivantes :
- NLexch (Pays-Bas), Chilebit.net (Chili) : fermés par leur propre gouvernement ;
- CryTrEx (Italie), Neraex (Japon), Vbitex (Seychelles), Altsbit (Italie) : piratés ;
- Hotbit (Chine), FEX (Hong Kong), ExtStock (Royaume-Uni), FinexBox (Hong Kong), WCX (Suisse) : arnaque.