Polygon Labs passe à la vitesse supérieure en annonçant sa toute nouvelle mise à jour, Polygon 2.0 ! Cette dernière est vendue par l’entreprise, comme étant une petite révolution qui permettra d’ajouter une “couche de valeur” à Internet.
Comprenez dans ces termes, que Polygon 2.0 constituera une interface de création sans limites où tout le monde pourra ajouter sa pierre à l’édifice. Cette mise à jour redéfinie complétement l’écosystème de Polygon en lui donnant une tout autre dimension. Découvrons ensemble de quoi il s’agit dans cet article !
Polygon 2.0 : une mise à jour pour créer, échanger et programmer de la valeur
C’est sur Twitter que le Polygon Labs a fait son annonce le 12 juin dernier. La mise à jour devrait changer en profondeur toutes les caractéristiques de son architecture en passant par son protocol, ses tokenomics, jusqu’à son système de gouvernance.
Autant dire qu’il s’agit d’un événement important pour l’entreprise, qui a déjà su conquérir de nombreuses marques avec son interface. Pour arriver à ses fins, le Polygon Labs souhaite utiliser la technologie ZK (Zero-Knowledge) pour offrir à ses utilisateurs, une “évolutivité illimitée et une liquidité unifiée”.
Le Zero-Knowledge : le fer de lance de Polygon Labs pour son nouveau joujou
Ainsi, Polygon 2.0 se veut comme un réseau de chaînes interconnectées et qui seront toutes alimentées par le Zero-Knowledge. Pour les non-initiées à cette technologie, elle permet de traiter des échanges, sans pour autant dévoiler totalement les données des utilisateurs, en ne faisant fuiter aucune information inutile à l’échange. Elle s’oppose, dans un sens, au KYC.
Elle renforce grandement la sécurité du réseau et préserve l’anonymat tant apprécier dans le monde cryptographique.
Le réseau peut prendre en charge un nombre pratiquement illimité de chaînes et les interactions inter-chaînes peuvent se produire en toute sécurité et instantanément, sans hypothèses de sécurité ou de confiance supplémentaires. Évolutivité illimitée et liquidité unifiée.
Cela semble être l’objectif principal de Ryan Watt, le président de Polygon. Polygon 2.0 utilisera, par ailleurs, la technologie ZK-Ethereum Virtual machine, parfaitement fonctionnelle et ayant fait ses preuves. Ryan Watt appuie également le fait, que la technologie ZK permet une gouvernance complètement décentralisée et une évolution des tokens, quasi illimitée.
Ryan Watt doit jongler entre son idéal et les régulateurs
Vous vous en doutez, une technologie basée sur l’opacité des échanges ne fera peut-être pas l’unanimité pour tout le monde. Le 7 juin dernier, Ryan Watt a témoigné devant la Chambre des représentants des États-Unis sur le sujet de la démocratisation d’internet et du Web3.
Il a notamment mis en avant toutes les possibilités offertes par la blockchain, et son atout majeur concernant la décentralisation et la transparence. Il a appuyé sur le contrôle des utilisateurs sur leurs données, ce que la technologie ZK semble résoudre.
Il a par ailleurs, ajouté que l’utilisation de la blockchain se doit d’être réglementée tout en soulignant son intérêt pour l’économie globale. Un plaidoyer qui fera peut-être son effet face à la SEC, qui semble bien déterminée à faire tomber des têtes.
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Source : Twitter de Polygon Labs, Twitter de Ryan Watt
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