L’entreprise américaine Ripple va travailler avec Coinfirm, une société londonienne spécialisée dans la réglementation pour les actifs numériques, afin de tenter de prouver que sa cryptomonnaie XRP respecte les normes anti-blanchiment du GAFI.
D’après Forbes, Ripple, la firme éditrice de la 3ème plus grande cryptomonnaie en terme de capitalisation boursière, s’est associée à l’un des leaders regtech du secteur cryptographique, Coinfirm.
Coinfirm fournira des informations relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent (AML) et vérifiera notamment que les jetons XRP n’ont pas été passés dans des « Crypto Mixing », des services permettant aux cybercriminels de mélanger des transactions dans le but de cacher la véritable provenance des fonds.
Le directeur de Coinfirm, Pawel Kuskowski, a précisé que les informations personnelles des détenteurs de pièces XRP ne seront toutefois pas dévoilées.
“Cela inclura des informations telles que le fait qu’une adresse soit ou non la propriété d’un échangeur permettant des transactions anonymes, ou que l’entité propriétaire de l’adresse soit ou non enregistrée dans un pays considéré comme à risque élevé. Un système classe ensuite l’adresse en risque faible, moyen ou élevé et lui attribue une note de 0 à 99, 99 représentant le risque le plus élevé de blanchiment d’argent.” a expliqué Kuskowski.
Le Groupe d’action financière (GAFI) a récemment publié de nouvelles directives visant à lutter plus efficacement contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme sur le marché cryptographique. Les bourses doivent désormais obtenir et vérifier l’identité de leurs clients et, en outre, conserver un historique de toutes les transactions effectuées par ces derniers, afin d’être en mesure de fournir les données aux autorités compétentes.
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