Ripple XRP poursuit en justice YouTube

La société spécialisée dans la blockchain Ripple accuse Youtube d’avoir laissé des individus entacher sa réputation et celle de sa crypto-monnaie XRP sur sa plateforme de vidéos.

Selon la plainte, la plateforme du géant Google n’a pas fait le nécessaire pour empêcher des fraudeurs d’usurper l’identité de Ripple et son PDG Brad Garlinghouse afin de lancer de faux concours dans lesquels ils promettaient d’importantes récompenses en tokens XRP.

L’arnaque du giveway est connue depuis longtemps et a déjà fait des ravages sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, au cours des trois dernières années. Les escrocs incitent leurs victimes à envoyer un certain nombre de crypto-monnaies sur un portefeuille pour en recevoir une plus grande quantité en retour, sauf qu’elles ne reçoivent jamais rien.

Certains des comptes utilisés par les fraudeurs, dont plusieurs totalisaient des centaines de milliers d’abonnés, auraient par ailleurs été volés à d’autres youtubers puis renommés en Ripple afin de convaincre plus facilement les victimes grâce au nombre élevé de suiveurs.

La société blockchain affirme que les escrocs ont dérobé des millions de XRP, pour une valeur estimée à des centaines de milliers de dollars. Elle aurait en outre d’abord émis une vingtaine de signalements avant d’intenter un procès.

Ripple a exigé à plusieurs reprises que YouTube prenne des mesures pour prévenir et mettre fin à ces arnaques. Pourtant, YouTube refuse, même lorsque le même schéma est reproduit maintes et maintes fois sur sa plateforme. La réponse de YouTube a été terriblement inadéquate et incomplète. En conséquence, Ripple et M. Garlinghouse continue à souffrir d’une atteinte substantielle à leur réputation,” peut-on lire dans la plainte.

Bien que le montant exact de XRP volés est difficile à estimer, on apprend qu’une victime aurait perdu près de 15 000 dollars de XRP à elle seule.

Nous prenons au sérieux les abus sur notre plateforme et prenons des mesures rapidement lorsque nous détectons des violations de nos politiques, telles que des escroqueries ou une usurpation d’identité,” a commenté un porte parole de Youtube.