Mercredi 7 mars en Sierra Leone s’est déroulée la première élection présidentielle sous blockchain, une solution qui permettrait de combattre la fraude dans les pays les plus corrompus.
C’est une nouvelle forme d’utilisation de la blockchain, pouvoir récolter les votes de manière totalement transparente et anonyme afin d’éviter toute triche de la part des candidats.
16 personnalités politiques s’affrontaient pour devenir le chef d’état de Sierra Leone mercredi dernier. Ce petit pays d’Afrique de l’Ouest est très touché par la corruption et la technologie blockchain pourrait apporter plus de confiance selon la startup suisse Agora à l’origine du projet.
A l’aide d’une blockchain privée, Leonardo Gammar (son PDG) explique que les votants écrivent le nom du candidat sur un papier mais au lieu de le jeter dans une urne, le bulletin est enregistré dans la blockchain par la jeune société entourée d’acteurs impartiaux.
C’est une première dans le monde politique mais l’opération devrait se renouveler prochainement, Agora serait déjà en pourparler avec d’autres pays africains intéressés par ce mode d’élection.
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Ce n’est pas le seul continent potentiellement intéressé par ce système, la fraude électorale est difficile à prouver mais les suspicions font rage dans de nombreux pays même dans les grandes puissances mondiales comme les USA.
Source : Coindesk / crédit photo : Pixabay
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