La consommation énergétique devient un critère majeur pour les blockchains. Et pour se démarquer dans ce secteur, Solana revendique une consommation deux fois moindre qu’une requête sur Google.
Elon Musk avait jeté un pavé dans la mare plus tôt cette année en épinglant la consommation d’énergie de Bitcoin. Pour une entreprise et des investisseurs soucieux de leur bilan carbone, l’efficacité énergétique d’une blockchain devient un enjeu stratégique.
Et les principaux projets blockchain l’ont bien compris. En juillet, un chercheur de la fondation Ethereum soulignait ainsi les avantages de la prochaine version de la blockchain dans ce secteur.
0.00051 kWh pour Solana Vs 62,56 KWh pour ETH
Avec Ethereum 2.0, la consommation d’énergie sera ainsi réduite de 99%. C’est un des avantages du proof-of-stake. Mais d’autres blockchain exploitent déjà ce mécanisme de consensus. C’est le cas de Solana.
L’Ethereum killer, comme elle est régulièrement qualifiée, ne veut pas se contenter d’être supérieur sur la scalabilité et les coûts. Traiter un plus grand nombre de transactions, c’est bien, mais pas suffisant.
Il est aussi impératif de réaliser ces opérations en consommant le moins d’énergie possible. Et c’est le cas avec Solana, comme le revendique sa fondation. Pour l’illustrer, elle prend notamment comme point de comparaison des requêtes sur le premier moteur de recherche au monde.
Ainsi, une transaction sur le réseau Solana consomme moins que deux requêtes sur Google. Pour illustrer encore mieux les efforts réalisés dans ce secteur de l’efficience énergétique, Solana prend d’autres exemples du quotidien.
Gagner le défi de l’efficacité énergétique
Une transaction Solana, c’est également 24 fois moins d’électricité consommée que le chargement d’un téléphone mobile. Globalement, une transaction représente 0.00051 kWh, ou 1,836 Joule.
A titre de comparaison, une recherche moyenne sur Google consomme 0.0003 kW. Au global, sur une année, le réseau Solana affiche une consommation totale de 3,186,000 kWh. Cela équivaut à la consommation annuelle moyenne de 986 foyers américains.
C’est donc largement moins que des réseaux comme Bitcoin ou Ethereum. Mais ceux-ci sont plus décentralisés et traitent des volumes de transactions plus conséquents. Pour Solana, on dénombre environ 1200 nœuds validateurs pour près de 20 millions de transactions par an.
Bitcoin est la blockchain la plus énergivore avec 707 KWh par transaction. Ripple, qui se veut une référence dans ce domaine, affiche 0,0079 KWh par transaction pour XRP. Avec 62,56 KWh, Ethereum se situe bien au-delà.