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Staking : fin de partie pour Kraken aux États-Unis

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Kraken vient de mettre fin à son service de staking sur le sol américain. La décision a été prise après qu’un compromis ait été trouvé avec la Securities and Exchange Commission (SEC).

Le staking désormais indisponible aux États-Unis

Après Binance qui vient de suspendre temporairement les paiements en USD sur sa plateforme, Kraken ferme à son tour son service de staking de crypto-monnaies aux États-Unis. Cette décision survient après l’accord avec la Securities and Exchange Commission (SEC). En effet, le régulateur accuse la société de cryptomonnaies de vendre des titres non enregistrés par le biais de son programme de staking.

Rappelons que Brian Armstrong, le PDG de Coinbase, pointait déjà le problème du doigt dans un récent tweet. Il avait avancé que la SEC travaillait sur les meilleurs moyens de se débarrasser définitivement du staking sur le sol américain. Il semblerait alors qu’il a eu raison et c’est Kraken qui est le premier à en subir le prix.

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La SEC commence fort l’année

Pour la Securities and Exchange Commission (SEC), Kraken s’est mis en faute en omettant d’enregistrer l’offre et la vente de leur service de staking en tant que service. Dans la plainte déposée à l’encontre de la plateforme de cryptomonnaies, on peut ainsi lire que Kraken affirme que les utilisateurs utilisant son programme de staking peuvent obtenir de réels rendements et des paiements réguliers. Pour la SEC, cette forme d’incitation doit s’accompagner de protections prévues par les lois fédérales concernant les valeurs mobilières.

À noter que la mesure s’applique à l’ensemble des cryptomonnaies dans le cadre du programme de staking de Kraken. Bien évidemment, l’Ethereum n’entre pas en compte puisque jusqu’à aujourd’hui, les retraits des ETH engagés dans un programme de staking sont encore impossibles. Il en est de même pour les récompenses qui y sont associées. L’arrivée des mises à jour Shanghai et Capella de la blockchain Ethereum prévue pour le mois prochain devrait néanmoins changer la donne.

Le paiement d’une amende de 30 millions de dollars

La Securities and Exchange Commission (SEC) exige ainsi de Kraken le paiement d’une amende d’une valeur de 30 millions de dollars pour dégorgement, intérêts préjudiciaires et autres pénalités civiles. À l’issue de pourparlers entre la plateforme d’échange crypto et la SEC, Kraken a finalement accepté de suspendre son service de staking aux États-Unis. Il a ainsi retiré du marché l’ensemble des actifs de clients américains engagés dans le programme.

Est-ce que la décision s’applique à l’ensemble des services de staking de Kraken dans le reste du monde ? L’exchange a tenu à rassurer ses autres clients que cela n’affectait en rien les autres services en dehors du sol américain. En effet, le staking continuera à être accessible aux investisseurs crypto par le biais d’une filiale distincte.

Après Kraken, à qui le tour ?

Le staking est l’un des services phares des CEX et DEX et surtout, l’un des programmes les plus appréciés par les investisseurs cryptos. C’est ainsi un choc pour la communauté crypto d’apprendre que la SEC s’est engagée à supprimer le service. De son côté, la SEC s’est défendue en énonçant que la plupart de sociétés de cryptomonnaies ne fournissaient pas toujours les compléments d’informations adéquates à leurs clients.

Selon Gary Gensler, le président de la SEC, il faudrait que les sociétés de cryptomonnaies proposant des services de staking, d’earning crypto et de lending accompagnent leurs offres d’informations sur les protections prévues par les lois fédérales sur les valeurs mobilières. Dans tous les cas, la SEC commence fort sa campagne répressive contre le staking et ce n’est pas pour plaire à tout le monde. Qui sera le suivant à subir ses foudres ?


Source : Reuters


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Romaric Saint Aubert Crypto-journaliste

Romaric Saint Aubert Crypto-journaliste

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Romaric est journaliste pour Cryptonaute. Après un passage en faculté de lettres modernes, il s’oriente dans un domaine tout à fait différent, tout en gardant l’œil rivé sur les crypto et l’actualité de l’époque. Il investit alors dans son premier actif numérique : le bitcoin (BTC).

Majoritairement intéressé par Bitcoin, il s’est diversifié plus tard en se penchant également sur le web3, les NFT, les crypto-monnaies et la FinTech. Investisseur aguerri, il est capable d'orienter son entourage et ses lecteurs. Son expérience au sein de l’écosystème crypto et sur la blockchain lui permettent de proposer une actualité précise et experte à ses lecteurs, tout en gardant un recul et une objectivité indispensable à son activité.

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