Le 5 février, Starkware a annoncé son engagement de rendre Open Source son célèbre logiciel STARK Prover. La startup israélienne est le créateur de StarkNet et de StarkEx : deux réseaux de mise à l’échelle de la couche 2 Ethereum. En rendant cette technologie accessible à tous, Starkware cherche à apporter plus de transparence au code de son logiciel.
Le Prover constitue une composante essentielle pour le réseau StarkNet. Basé sur la technologie ZK-STARK, StarkNet s’occupe de l’élaboration des éléments cryptos pour la fluidité des transactions afin de garantir de meilleures performances de la mise à l’échelle de la couche 2. Pour les développeurs, l’open-sourcing de STARK Prover représente un pas de plus vers la décentralisation du StarkNet.
L’évolution de la technologie StarkNet Prover
C’est en novembre 2021 que Stark est implanté en phase alpha au réseau principal d’Ethereum. Depuis, les développeurs de StarkWare ont complété successivement des composants de la pile StarkNet. Notamment le logiciel client Papyrus, le langage de programmation Cairo 1.0 ainsi que le séquenceur StarkNet. Selon les déclarations de l’équipe, l’open-sourcing complète de StarkNet résulte d’un processus qui s’achève le 5 février.
Open-Sourcing the Starknet Prover.
Entire #Starknet stack is now announced to be open-sourced! ?https://t.co/efZcGHKqIs
— StarkWare (@StarkWareLtd) February 5, 2023
En effet, le séquenceur StarkNet, le logiciel Papyrus et le langage de programmation Cairo 1.0 font partie des premiers éléments de la technologie StarkNet à devenir open source depuis le déploiement de StarkNet sur Ethereum. Toutefois, la pile logicielle de StarkNet n’est pas encore complète, ce qui signifie que l’open sourcing définitif prendra fin dans un avenir proche.
Le co-fondateur de StarkWare et co-inventeur des ZK-STARK, Eli Ben-Sasson, a profité d’un rassemblement à Tel Aviv dimanche pour en dire plus sur l’open sourcing de StarkNet Prover :
Cela marque une étape importante pour la mise à l’échelle d’Ethereum et de la cryptographie, car la technologie STARK devient une ressource accessible au public… Elle est à sa juste place, en tant que bien public qui sera utilisé au profit de tous.
Le nom « StarkNet Prover » résulte de l’application récente de la licence Apache 2.0 sur « STARK Prover ». Dès lors, les développeurs web3 disposeront des accès au code source du logiciel. Sans compter les droits de copie, de modification et de distribution commerciale des éventuelles améliorations de la technologie.
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Les ambitions de StarkWare avec le StarkNet Prover
Selon StarkWare, le STARK Prover a produit 95 millions de NFT, s’est occupé du traitement de plus de 327 millions de transactions ainsi que le règlement de 824 milllions de dollars. La mise en service du logiciel date de juin 2020. Sa principale mission est d’apporter des justificatifs aux transactions des dApps (applications décentralisées) régis par StarkEx (dydx, Sorare, Immutable X, etc).
Ben-Sasson déclarait à ce sujet :
Nous concevons le Prover comme la baguette magique de la technologie STARK. Bien sûr, ce n’est pas de la magie ; c’est une crypto forte, et aujourd’hui, nous recommandons à tous ceux qui le souhaitent de le faire.
À l’époque, la société fournissait des composants en téléchargement comme Papyrus Full Node (déploiement Rust d’un complet StarkNet), Cairo 1.0 (la version mise à jour du langage natif de StarkNet) et la version améliorée du séquenceur StarkNet.
Lors de l’annonce de StarkNet en open source, le président Ben-Sasson a abordé d’autres problèmes liés à l’industrie crypto suite à l’effondrement de l’exchange FTX. Pour lui, le secteur recherche des solutions et des innovations qui améliorent l’expérience utilisateur (UX).
Source : Medium
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