
Suite au referendum blockchain proposé par la municipalité de Zoug en Suisse, des chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne ont annoncé développer un nouveau système de vote blockchain inviolable.
Le mois dernier, la ville de Zoug a expérimenté un premier vote sur la blockchain, les participants pouvaient répondre à différentes questions grâce à leur téléphone mobile et les résultats étaient enregistrés dans la blockchain de façon sécurisée et transparente. Le média SwissInfo a récemment rapporté que l’initiative avait été un succès et que 72 des 240 citoyens inscrits avaient pu donner leur avis via leur smartphone.
La semaine dernière, des chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne ont annoncé développer une nouvelle méthode de vote via blockchain encore plus sécurisée.

L’EPFL a annoncé qu’elle mettra son système à la disposition du public (open source) via sa plateforme C4DT (Center for Digital Trust). Le centre développe des systèmes numériques de protection des données, de cryptage, d’apprentissage automatique et de blockchain en collaboration avec des instituts de recherche, le secteur public et la société civile.
Le directeur de l’école suisse EPFL, Olivier Crochat, a déclaré :
“Pour le moment, la seule chose que la communauté internationale peut faire dans des élections contestées est d’envoyer des observateurs. Cependant, avec cette nouvelle approche décentralisée du vote électronique, n’importe qui peut vérifier les données et prouver que l’élection n’a pas été truquée.”
Le gouvernement Suisse semble très intéressé pour introduire le vote via blockchain pour les élections et les referendum. Le démocrate Walter Thurnherr a expliqué récemment que le vote via blockchain offrait “suffisamment d’avantages” pour être utilisé par les cantons qui autorisent déjà le vote numérique.
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