Non, vous ne rêvez pas, T’choupi, le célèbre petit pingouin adoré des enfants, est aujourd’hui au cœur d’une polémique ! Et si cet événement, en soi, est déjà assez stupéfiant, la raison derrière ce scandale l’est encore plus, puisqu’il s’agit du lancement de NFT à l’effigie de ce personnage iconique. T’choupi dans le metaverse, ce n’est pas une blague !
Des NFT pour célébrer
Cette initiative, en collaboration avec Kalart, plateforme française dédiée aux NFT, a pour objectif de célébrer les 30 ans de la création de T’choupi.
Ainsi, 1992 NFT inédits (le nombre faisant référence à l’année de création) sont mis en vente, ainsi que 30 NFT “Premium”.
Ces NFT, représentant T’choupi dans différentes situations de vie, seront illustrés et dédicacés par le créateur de T’choupi, Thierry Courtin.
Les 1992 NFT “classiques” sont en vente au prix de 250 €, tandis que les 30 rares sont eux proposés pour 1000 €. Un prix qui est loin d’être abordable, donc, et qui a probablement joué un grand rôle quant aux réactions émises suite à cette annonce.
Une volonté de démocratiser les NFT, même aux enfants
Le choix de Kalart comme plateforme de distribution pour ces NFT n’est pas anodin. En effet, Kalart est une marketplace accessible à tous, parce qu’elle est simple et ergonomique, mais surtout puisqu’il est possible de payer à l’aide de devises classiques telles que l’euro ou le dollar. Exit, donc, les cryptomonnaies pour cette collection.
Kalart a d’ailleurs fait part de sa volonté de créer une “expérience technologique drôle, facile et accessible“. Ainsi, le but est de toucher un maximum de monde, même les enfants, pour qui Kalart considère que cette collection serait un bon moyen de les introduire à cet univers nouveau.
Un accueil globalement mauvais
Si l’annonce avait de quoi faire sourire à première vue, elle a toutefois provoqué la colère et l’indignation de bons nombres d’internautes. Sur Twitter, les réactions étaient globalement négatives, et il est aisé de comprendre pourquoi.
En effet, malgré leur démocratisation, les NFT sont encore perçus par beaucoup comme une arnaque, particulièrement lorsqu’il s’agit de NFT d’art et d’illustrations. Alors, si on ajoute à cela le fait que cette collection de NFT cible en grande partie les plus jeunes… cela ne pouvait que susciter des réactions défavorables de la part du grand public.
Malgré tout, les NFT continuent de se développer
Si cette annonce n’a pas contribué à améliorer l’image des NFT auprès du grand public (bien au contraire), il est tout de même possible de voir le verre à moitié plein.
Contre vents et marées, et même en plein bear market, les NFT ne cessent de s’étendre et touchent de plus en plus de secteurs.
On avait déjà entendu parler, ces dernières semaines, de l’intégration de NFT dans le secteur automobile, vidéoludique (notamment via des jeux crypto) ou même dans la grande distribution. Mais pour ce qui est de l’univers des dessins animés, et plus précisément des dessins animés français, cela relève de l’inédit.
Si les NFT ont toujours du mal à se faire accepter d’une certaine frange de la population, les entreprises, elles, y voient un intérêt grandissant. Celles-ci sont de plus en plus nombreuses à souhaiter mettre à profit ce nouvel univers qui s’offre à eux.