Suite à ses déboires judiciaires avec la SEC, Telegram a averti ses investisseurs que son réseau blockchain TON et sa crypto-monnaie GRAM seraient lancés plus tard que prévu.
Alors que Telegram prévoyait de lancer TON à la fin du mois, l’organisme de régulation américain Security of Exchange (SEC) a récemment poursuivi l’entreprise pour ne pas avoir enregistré sa token sale en tant qu’offre et bloqué l’émission de ses jetons GRAM.
Selon un courriel envoyé aux investisseurs et obtenu par plusieurs médias spécialisés, Telegram souhaite désormais repousser le lancement de TON au 30 avril 2020.
“Nous avions l’intention de lancer le réseau TON fin octobre. Cependant, la récente action en justice de la SEC a rendu ce délai impossible. Nous proposons de repousser la date limite afin de donner plus de temps pour résoudre le litige avec la SEC et pour collaborer avec d’autres autorités gouvernementales avant le lancement du réseau TON”, a écrit Telegram.
A l’hiver 2018, la société a levé 1,7 milliard de dollars lors de deux ICOs privées de type Simple Agreement for Future Tokens (SAFT). Elle a vendu 2,9 milliards de jetons GRAM à 171 investisseurs, dont près d’un tiers résidant aux États-Unis.
On apprend que les investisseurs doivent signer un nouvel accord autorisant Telegram a lancé TON plus tard que prévu et que ceux qui n’acceptent pas que le lancement soit décalé seront en partie remboursés.
“Nous sommes impatients de recevoir votre soutien pour pouvoir concrétiser notre vision de TON”, conclut Telegram.
Les investisseurs ont jusqu’au 23 septembre 2019 pour prendre leur décision. Le 24, la firme défendra son projet devant plusieurs régulateurs à New York. En outre, elle compte investir 80 millions de dollars supplémentaires d’ici le 30 avril prochain.