La startup américaine Towns vient de boucler une levée de fonds de 25,5 millions de dollars afin d’assurer le développement d’un réseau social Web3. En quoi consiste ce nouveau projet ?
Une levée de fonds réussie pour ce nouveau projet Web3
Here Not There Labs est fière d’annoncer sur son compte Twitter le bouclage d’une opération de financement d’un montant de 25,5 millions de dollars. Une levée de fonds de série A auquelle a participé plusieurs fonds de capital risque, tels que le groupe a16z (Andreessen Horowitz), Framework Ventures et Benchmark. Cette levée de fonds est destinée à assurer le développement d’un nouveau réseau social de type web3.
HNT’s mission is to reexamine the models of communication at the forefront of the internet.
Today, we're thrilled to share what we've been building and announce $25.5 million in Series A funding led by @a16zcrypto, along with @benchmark and @hiFramework.
Enter @townsxyz
— Here Not There Labs (@hntlabs) February 23, 2023
Le projet Towns est élaboré par la société : Here Not There Labs, qui est une entreprise fondée en 2020 par des spécialistes de l’informatique et du marketing Web. La société vise à révolutionner le monde de la communication avec son nouveau protocole et application de chat de groupe.
Dans un communiqué de presse, Sriram Krishnan, l’investisseur et partenaire du fonds de capital risque Andreessen Horowitz, affirme que “la volonté de l’équipe de développer un système totalement décentralisé et à l’abri de la censure, est uniquement envisageable grâce aux prouesses du Web3”.
En quoi consiste le projet Towns ?
Le projet Towns vise à développer une application de communication décentralisée qui permettra à ses utilisateurs de disposer d’un contrôle total sur leurs communautés et d’assurer des communications 100% privées.
La plupart des applications sociales traditionnelles ont été conçues sur la base d’un réseau centralisé. Quel que soit l’outil de messagerie que vous utilisez : WhatsApp, Skype, Facebook Messenger, tous les messages envoyés transitent obligatoirement par les serveurs de grandes entreprises implantées (le plus souvent) dans la Silicon Valley.
Le problème c’est que les données envoyées sont collectées, traitées et revendues à des sociétés marketing qui les exploitent pour améliorer les performances commerciales des annonces publicitaires en ligne. Les utilisateurs des réseaux sociaux deviennent en quelque sorte le produit marketing de ces grosses sociétés.
Le projet Towns vise à changer cela en développant un outil de messagerie de nouvelle génération. Le projet Towns est particulièrement innovant car il cherche à développer un réseau social Web3 où les données seront stockées sur la blockchain. Elles seront donc réparties au quatre coins du globe, stockées de façon irréfutable sur la blockchain et accessibles à tout moment.
L’ensemble des données seront stockées et encryptées sur la blockchain Ethereum à partir de smarts contracts. Le recours à cette technologie devrait également permettre aux utilisateurs de jouer à des jeux ou bien encore d’échanger des jetons non fongibles (NFT).
Towns est loin d’être le seul projet du web3
Towns n’est pas le seul projet dans le domaine Web3 qui vise à éloigner les utilisateurs des principales plateformes sociales. D’autres projets comme Nansen Connect, Matrix ou Console existent également pour donner plus de liberté et de contrôle aux utilisateurs.
En décembre 2022, Jack Dorsey, le fondateur du réseau social Twitter, a annoncé soutenir le lancement d’un nouveau réseau social Web3 connu sous le nom de Nostr. Ce réseau social vise à stocker les données directement sur la blockchain pour éviter toute forme de censure. Bien qu’il ne s’agisse, à l’heure actuelle, que d’un projet, l’homme d’affaires a déjà avancé plusieurs centaines de milliers de dollars dans le projet (14 BTC).
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Source : Towns
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